% CLIMATOLOGlli.
(lu iiièiiie mois de raimée 1840 ; la iiioyeune d'octobre de
1847 est de plus tie b° supérieure à celle du même mois de
l'anuée précédente, et conserve une supériorité très-marquée
sur les moyennes d'octolire de 1840 et de 1844. Une semblable
discordance existe entre les années, relativement aux
moyennes mensuelles des minima : ainsi, celle du mois de
janvier, de févi-ier et de décembre de 1847 sont le double
de celles des mêmes mois de l'année suivante; celle du mois
d'octobre 1847 est de cinq degrés supérieure à celle de
l'année suivante, etc. îlême disparité pour les moyennes
des décades entre les deux années 1847 et 1848, les seules
malheureusement dont nous possédions des renseignements
à cet égard, du moins je no connais point d'autres registres
de cette nature dressés à Constantinople, que ceux
(pii y furent exécutés par mes soins. Or, il résulte de
notre tableau 14 que la répartition de la température entre
les trois décades des mois est à Constantinople très-différente
selon les années : ainsi, la température moyenne aussi bien
(|ue la différence entre cette dernière et les minima des prenners
dix jours du mois de février sont presque quatre fois
plus élevées en 1847 qu'en 1848. i a même proportion a
lieu entre les deux années pour la température moyenne
des secondes décades respectives de ce mois : en 1847, la
première et la deuxième décade du mois de mars ont des
ujoyennes de minima de moitié moins fortes que les mêmes
décades de l'année suivante. Mais c'est surtout sous
le rapport de la différence entre les minima et la moyenne
de température diurne que les doux aimées présentent
d'énormes discordances dans la première décade du mois
d'avril 1847 : cette différence est plus que le iloiible de
celle de la iiiêine décade de l'armée 1848; en revanche elle
CHAPITRE HIEMIEU.
est quatre fois plus forte dans la troisième décade du mois de
1848 que dans celle.de 1847, mamelle est presque
neuf fois plus forte dans la première dèca e de jum 48
que dans celle de l'année précédente; elle est le me,
presque sept fois plus élevée dans la deuxieme decade du
m ^ e moiscle 1848 que danscelle de 1847, etpresque tro.s
rois plus forte dans la troisième décade du même mo.s d
1848 que dans celle de 1847; dans la deux.eme decade de
iuUlet 1848, elle est plus du double de eelle de la meme
décade de l'année 1847, et sept fois plus forte dans la troisième
décade du même mois de 1848 que dans celle e
1847; dans chacune des trois décades du mois d août 1847
elle èst presque constamment huit fois plus faible que
dans les trois décades de l'année suivante; la même chose
(et à un degré beaucoup plus sensible) a heu pour les
trois décades du mois de septembre 1847 à l'égard descelles
de l'année 1848; enfin, la discordance entre les deux
années pour les différences entre les minima et la moyenne
de la température diurne continue à se maintenir presque
surla même échelle pendant les mois de septembre, octobre,
novembre et décembre. Si du mouvement thermometrique
décadaire nous descendons vers la marche diurne,
nous trouvons que sous ce nouveau rapport les différentes
années à Constantinople offrent les plus grandes discordances;
car la moyenne des différences entre les moyennes
diurnes des mois de janvier, février, mars et décembre de
1848 est double de celles des mêmes mois de l'année précédente,
tandis que l'inverse a lieu pour les mois d'août des
deux années. La discordance est beaucoup plus forte encore
entre les deux années pour la différence journalière entre les
niinima et la moyenne de la temiiérature diurne. Kn eflet.