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(lisions, les carpelles soient exactement placés au-dessus des étamines qui
les prcmèdent sur l’axe floral.
Rien n’est commun, nous venons de le voir, comme ralternance des
pétales avec les sépales. Il y a des superpositions apparentes. Ainsi, dans
Fig. 533-537. — Fleurs de Loranthacées (Loranthus, Thesium), d’une Primulacée
(Jacquinia), à étamines oppositipétales, et de deux Balanophorées (Balanophora,
Sarcophyte), dont les étamines sont superposées aux folioles du pêrianthe.
les Berbéridées, on observe quatre ou six pétales superposés à quatre ou
six sépales, et même quatre ou six étamines superposées à autant de pétales
(fig. 593-59G). En réalité, il y a deux verticilles au calice, à la corolle,
â l’androcée, et l’on a deux ou trois sépales dans une première rangée du
F ig . 538. — R h am n ée . Étamines
superposées aux pétales.
F ig . 539. — S ym p h o n ia . Étamines
superposées aux pétales.
calice, deux ou trois autres sépales alternes avec les premiers, deux ou
trois pétales alternes avec les sépales intérieurs, deux ou trois pétales du
verticille intérieur alternes avec ceux du verticille extérieur, et ainsi de
suite. On donne les pétales de certaines Renonculées (Garidelle, Dauphi-
nelles, etc.) comme superposés aux sépales (fig. 544, 546, 551) ; mais ce
sont probablement des staminodes, c’est-à-dire des étamines pétaloïdes.
Ailleurs, comme dans bien des Labiées, etc., une division de la corolle
paraît superposée à une division du calice, parce que l’une d’elles repré-
Fig. 540-543. — Diagrammes de R h am n u s, d’une Clusiacée (Quapoya) et de deux Malvacées.
Les étamines, au nombre de cinq, sont superposées aux pétales.
sente en réalité deux sépales ou deux pétales, unis congénitalement, quelquefois
même dans toute leur étendue.
Certaines Crassulacées, telles que le Rochea, sont souvent citées comme
F ig . 544, 545. — Garidelle. F le u r entière et coupée en long.
exemples de fleurs dans lesquelles il y a alternance successive de tous les
verticilles. On y voit, en effet (fig. 555), alterner les cinq carpelles avec
les cinq étamines qui répondent elles-mêmes aux intervalles des cinq
pétales alternes avec les cinq sépales.
La Circée (fig. 547) a deux sépales, deux pétales alternes, deux étamines
alternes avec les pétales et deux carpelles alternes avec les étamines.
La Cabomba (fig. 548) a trois sépales, trois pétales, trois étamines
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