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438 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
(fig. 1056, 1057) se portent brusquement en dedans et se dégagent d’nne
fossette de la corolle qui retenait d’abord leur anthère. Celles de la Pa riétaire
(fig. 1058), accrochées d’abord par le calice, se redressent aussi
avec élasticité en lançant leur pollen. Couchées d’abord dans la concavité
des pétales, celles de l’Épine-vinette (fig. 1059, 1060) se portent subitement
vers le pistil quand un léger contact les irrite, surtout en certains
F ig . 1056, 1057. — Kalmia. Les étamines, d’abord étalées et retenues par la corolle,
puis libres et toutes rapprochées du gynécée.
points de la surface de leur filet. Les exemples analogues sont très nombreux,
et diverses parties de l’organe femelle sont aussi le siège de mouvements
très variés.
Il est inutile de faire remarquer que les mouvements dont nous avons
donné quelques exemples, sont de nature très diverse, les uns spontanés,
Fig. 1058. — Pariétaire.
Fleur mâle.
Fig. 1059, 1060. — Epine-Vinette.
Étamines mobiles.
les autres provoqués, les uns actifs et les autres passifs ; ce n’est pas ici le
lieu d’une classification de ces phénomènes.
G’est dans certains mouvements des plantes qu’on a, comme nous l’avons
vu, cherché la preuve de leur sensibilité. Les Algues mobiles ou leurs
corps reproducteurs se dirigent vers la lumière ou plus rarement la fuient.
Certaines, qui recherchent la lumière diffuse, s’écartent des rayons solaires
directs. D’autres qui, pendant la période végétative, semblent avides de
PHYSIOLOGIE YÉGÉTALE. ^^9
lumière, se portent vers l’obscurité à l’époque de leur reproduction. Dans
un assez grand nombre de plantes dont les feuilles palissent a la lumieie
vive du soleil, le protoplasma chargé de corpuscules chlorophylliens abandonne
la face supérieure des phytocystes frappés
réfugie vers leurs parois latérales, ce qui produit un affaiblissement d«
la teinte verte des surfaces. Très ordinairement les plantes qui présentent
ces mouvements du protoplasma, jaunissent et soiiflrent quand ^es
cultive pas à l’ombre. Nous verrons, dans les Phanérogames com^
les Gryptogames, les agents de la fécondation se porter vers le point exact
FiG. 106!, 1062. — Rue. Fleur et coupe longitudinale. Étamines mobiles.
de 1-organe femelle où elle doit s’opérer, le r e c h e r c h e r ptas ou moms
longtemps el l’atteindre; el l’on sait que les agents aneslhcsique , tesl
qne l ’éther, le chloroforme, qui, appliqués aux animaux, ''"PP” “ " " '
un certain temps leur sensibilité, rendent également ceux des «>0" '% ' ' /
plantes que nous avons vus doués de mouvements, passagèrement insen-
sibles aux excitations qui pourraient les déterminer.
f é c o n d a t i o n
Dans la fécondation des Phanérogames, une portion du grain de pollen,
qu’on appelle tube ou boyau pollinique (fig. 1063- 1066), arrive
l‘act d’nne portion de l ’ovule qn’on appelle vésicule embryonnatre, t
c’est à la suite de celte iiinueiice, dont l’essence même nous échappé,
que la vésicule est apte à devenir une jeune plante ou einbrvon
Pour qne le tube pollinique se forme d a n s le grmii de poi en dont
nous connaissons (p. 141, 350) d’nne façon générale la “
cru longtemps qu’il était indispensable que ce grain tut a n ive sur le
stigmate et au conlact du liquide visqueux qui est excrete par ses pa-
Il n’en est rien; dans beaucoup plus de cas qu’on ne pense, Pll'l;"
peut germer, comme l’on dit, dans la cavité même de
produit (fig. 1063). En pareil cas l’aiitlière est voisine de la suiface sti„
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