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(le deux stipules latérales. Leurs fleurs sont disposées en grappes axil-
laircs ou bien réunies eu grappes composées au sommet des rameaux.
Ou eu connaît deux ou trois espèces.
L’espèce la plus vulgaire du genre, l’A. pavonina L., qui croît daus
I’xAsic et l’Amérique tropicales, a des graines très connues, lenticulaires,
lisses et d’un rouge vif, qui servent de jouet aux enfants el avec
lesquelles ou fabriiiue, aux colonies, des colliers et des bracelets. Au
contact de l’eau, le tégument superficiel de cette semence se gonfle el
produit une grande quaulité de mucilage, employé parfois comme cosmé-
Eig. 2 1 2 1 -2 1 2 4 . — Adenanthera pavonina. Dia g r amme ; fleur e n l iè r e et coupe
long i tud in a le ; g r a in e , coupe long i tu d in a le .
tique. Gette graine est d’un poids assez constant pour avoir servi de type
au carat, pour le pesage des pierres et des métaux précieux. On l’a récemment
encore préconisée contre la rage, et l’on dit qu’à cet égard elle inspire
une confiance absolue à certaines populations de la Gocbincliiue. La
racine et les feuilles ont été prescrites contre le rhumatisme. G’est, en
somme, une plante astringente, qui mériterait d’être expérimentée, mais
qui n’est pas usitée cbez nous, pas plus que celles dont il va être question.
Le Barbatimdo, du Brésil, plante éminemment astringente, usitée
dans les cas de plaies, de brûlures, même de hernies, qui porte dans le
pays le nom vulgaire AÉcorce de jeunesse et de virginité, est un St r y phnodendron.
Le S. Jurema a des propriétés analogues. Les St r yphnodendron
ont les caractères des Adenanthera, avec des fleurs sessiles
ou à peu près, en épis cylindriques, et une gousse droite, comprimée,
dans laquelle les graines sont séparées les uues des autres par des
cloisons transversales.
h ’Angico du Brésil, autre espèce astringente, est le Piptadenia colubrina
B e n t i i . Bans ce genre, la gousse est droite ou arquée, plane,
bivalve, sans fausses cloisons interposées aux graines.
Les Prosopis, arbustes souvent épineux, abondants surtout dans les
régions extratropicales des deux Amériques, sont des plantes éminemment
astringentes. On les emploie à tanner les peaux et aussi comme
médicaments. Leur fruit est indéhiscent, de torme variable, droit ou
spiralé, et celui du P. stromhulifera (fig. 2126), qui est daus ce dernier
cas, nous arrive souvent du Ghili comme remède contre les inflammations,
les angines, les opbtbalmies.
Les Mimosa ont des fleurs à 4 ou 5 parties, dont la corolle est valvaire
F ig. 2125. — Mimosa pudica.
Diagramme floral.
Fig. 2126. — Prosopis strombutifera.
Fruit.
et dont l’androcée est diplostémoné ou plus rarement isostémoné. Ge
dernier cas est celui de Tespèce la plus célèbre parmi les physiologistes,
la Sensitive ou ili. pudica L. (fig. 1050, 2125), celle dont les mouvements
spontanés ou excités ont été le plus souvent étudiés. Sou calice est court,
gamosépale, à quatre dents valvaires, et ses pétales, au nombre de quatre,
sont valvaires, unis dans une étendue variable. Les quatre étamines sont
alternipétales et hypogynes, à anthères exsertes, introrses; et le gynécée
stipité a un ovaire uniloculaire, à quatre ovules bisériés, descendants. Le
fruit est une petite gousse Iomeutacée, bordée d’un double cordon marginal
dont se séparent les valves, elles-mêmes désarticulées en segments
transversaux et monospermes. Les graines sont albuminées.
Il y a des fleurs de Mimosa à 3-6 parties; d’autres sont diplosté-
mouées; d’autres encore ont les valves du fruit non segmentées. Il y a
des Alimosa astringents, et quelques espèces brésiliennes du genre sont
BAILLON. 37
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