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Il y a presque tous les états intermédiaires possibles entre ces trois
formes d’ovules. L’anatropie existe à tous les degrés, suivant les ovules
qu’on examine; il y a des passages gradués de l ’ortbotropie à l ’anatropie.
D’autre part, il y a des ovules, d’abord anatropes, dont en même temps
l’axe devient finalement courbe, de sorte qu’ils tiennent à la fois de l’anatropie
et de la campylotropie (fig. 454).
Noinbi e et direction des ovules. — Uneloge d’ovaire est dite iiniovulée,
biovulée, triovulée..., pluriovulée, multiovulée, suivant que les ovules y
sont au nombre de un, deux, trois,... plusieurs ou beaucoup.
Il y a des plantes qui ont le même nombre d’ovules dans toutes les loges
de leur ovaire, et d’autres, exceptionnelles comme les Linnoea, les Sijm-
Fîg. i b l . — Enemion. Uaiw Eig.4 5 8 .— Amèro«ia. Ovule Eig. 4 5 9 .— Forskohlea. Fleur
ovules horizontaux insérés presque dressé, sur un femelle. Ovule dit dressé;
sur un placenta pariétal. placenta basilaire. placenta presque basilaire.
phoricarpos, qui ont un ovule dans une ou plusieurs de leurs loges, et de
nombreux ovules dans les autres.
La direction des ovules dans l’ovaire est extrêmement variable ; elle
dépend surtout de la situation des placentas. Ainsi, quand un placenta est
court et exactement basilaire, l’ovule ou les ovules qu’il porte, ne peuvent
que se porter de bas en haut dans l’ovaire. S’ils sont exactement
verticaux dans ce cas, ils sont dits dressés (fig. 456, 458, 459, 461).
Si, tout en se dirigeant ainsi de bas en haut, ils ne s’inséraient qu’à une
certaine distance de la base de l’ovaire, ils seraient dits ascendants
(fig. 460).
Si un ovule dressé ou ascendant est orthotrope, comme dans les Poivres
(fig. 462), l’Ortie (fig. 461), d’après ce que nous avons dit (p. 165), son
micropyle doit être dirigé en haut (supérieur), son hile étant situé en bas.
Mais si ce même ovule est anatrope ou campylotrope, son micropyle
devient forcément inférieur (fig. 466, 469, 471).
Un ovule inséré sur le placenta vers le milieu de la hauteur de la loge
pent se porter exactement dans la direction horizontale; on le dit alors
transversal (fig. 457).
Fig. 4 6 0 .— ¿ec/ie«. Ovules Fig . 4 6 1 .— Qi’iie. Ovule dit dressé. Fig. 462. — Poivre.
pariétaux, ascendants. Placenta basilaire. Ovule dit dressé.
Mais, inséré plus haut sur le placenta, l’ovule descend plus ou moins
obliquement dans la cavité; il est alors descendant (tig. 464, 467, 468,
472-474, 476, 478-480).
Avec la direction descendante, on supposait autrefois que l’ovule pouvait
être inséré exactement au sommet de la cavité ; on le disait alors p e n d u ;
Fig. 463. — Hedyosmum.
Ovule dit pendu.
Fig. 464. — Carotte. Ovules descen- Fig. 465. — Chloran-
dants, anatropes, à raphé ventral. t/iMs. Ovule dit pendu.
on peut, à la rigueur, lui conserver ce nom quand son insertion, sans
occuper mathématiquement le sommet de l’ovaire, eu est cependant très
voisine (iig. 463, 465).
On conçoit que dans un ovaire où les ovules sont très nombreux sur un
même placenta, ceux qui occupent le milieu de la hauteur de cet organe
puissent être horizontaux, tandis que ceux qui s’insèrent plus haut se
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