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Genres principaux : Chrysobalanus, Licania, Lecostenion, Grangeria,
Hirtella, Couepia, Par inar i , Trichocarya, Acioa.
R o s i e r s .
Les Rosiers (Posa) (fig. 2049-2055) représentent dans cette famille un
type quelque peu exceptionnel, notamment par la profondeur de leur réceptacle
floral et leur insertion plutôt épigynique que périgynique (p. 120).
Les bords de leur sac réceptaculaire à orifice étroit portent un calice de 4,
5 folioles, entières, dentées ou pinnatiséquées, ordinairement dissembla-
Fig. 2049. — Rosa pimpinellifolia. Rameau florifère.
bles, persistantes ou caduques. La corolle rosacée a 4, 5 pétales, à onglet
court, égaux, imbriqués. En dedans d’eux se voit le bord épaissi de la concbe
glanduleuse du disque qui tapisse l’intérieur du réceptacle, souvent
cbargé de soies et tellement épaissi vers le goulot réceptaculaire, qu’il
en obstrue presque complètement la lumière, ne laissant qu’un passage
étroit pour les styles. Les étamines, en nombre indéfmi, multisériées, en
verticilles, sont insérées en dehors des bords du disque, et formées de
fdets libres et d’antbères 2-loculaires, débiscentes par deux fentes longitudinales.
Le gynécée est composé d’un nombre indéfmi de carpelles, insérés
dans la concavité du réceptacle, sessiles ou stipités, formés cbacun d’un
DICOTYLÉDONES. 535
ovaire uniloculaire et d’un style à sommet exsert capite, stigmatifère,
F i g . 2050, 2051. — Rosa pimpinellifoUa. Diagramme; f leur , coupe longitudinale.
libre ou uni avec les antres styles. Les ovules sont solitaires ou géminés,
l’un d’eux souvent rudimentaire, descendants, anatropes,
avec le micropyle extérieur et supérieur. Le
fruit multiple est formé d’un nombre indéfini d’acbaines,
inclus dans le réceptacle cbarnu, formant induvie
(Cynorrhodon) ; ils sont glabres ou soyeux et renferment
une graine descendante, dont l’embryon cbarnu,
buileux, sans albumen, a la radicule supère. Ce sont
des arbustes, dressés, sarmenteux ou grimpants, glabres,
ou couverts de soies ou de poils glanduleux, souvent
chargés d’aiguillons rigides, droits ou arqués.
Leurs feuilles sont alternes, imparipennées, rarement
unifoliolées ou sans folioles, avec les stipules foliacées.
Les folioles sont ordinairement serrées. Les
stipules sont pétiolaires. Les fleurs, blancbes, jaunes,
roses ou rouges, souvent odorantes, sont solitaires ou
disposées en cymes corymbiformes. Ce sont des plantes
qui habitent toutes les régions tempérées et subalpines
des deux mondes. Reaucoup de leurs variétés ont été
%
sans raison décrites à titre d’espèces.
Parmi les espèces de roses employées en médecine,
il faut distinguer au premier rang les roses rouges ou
de Provins, et les roses pâles dont les pétales ont en
effet une teinte rosée plus ou moins vive.
Le Rosier de Provins est le Rosa gallica L.
(fig. 2053). G’esl un assez humble arbuste, dont le
rhizome est rampant, traçant, et émet de nombreux
bourgeons, souvent développés en rameaux aériens. Ses branches atteignent
Fig. 2062 — Rosa
p impineUifolia.
Carpelle ouvert.
environ un mètre de bauteur. Les aiguillons disparaissent ou sont