
!' t; , G
• î ' ’
V ii : I?
m ^ z
- l ■ ■ l i
f:
r l k - k "
■ " I f
"■■ " I
228 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
Prêles, les Lycopodes, les Rhizocarpées, aux éléments dont nous avons
parlé se joignent des vaisseaux : ce qui les a fait nommer Cryptogames
vasculaires (p. 233). En même temps, les fibres peuvent abonder dans
les tiges, comme on l’observe dans celles des Fougères arborescentes dont
le bois est parfois très dur.
F ig . 778. — Nosioc. F ig . 779. — Ulve. Thalle membraneux.
Les Cryptogames les plus simples en organisation peuvent se reproduire
par simple segmentation, comme il arrive, par exemple, aux Oscil-
laires, aux Ractéries, formées de filaments qui se divisent cbacun en
Fig. 780. — Hépatique,
Fronde verte.
m'
F ig . 781. — Lichen.
Thalle.
plusieurs aùtres alors qu’ils ont acquis une certaine longueur. D’autres,
comme les Levùres (fig. 786), bourgeonnent à leur surface et produisent
ainsi de nouvelles masses qui peuvent aussi se séparer de celle qui les a
produites. Mais beaucoup de Cryptogames, peu compliquées d’ailleurs,
produisent encore dans l’intérieur des cellules ou des filaments oreux qui
ORGANOGRAPHIE DES CRYPTOGAMES. 229
les constituent, de petits corps reproducteurs qu’on nomme des spores
et qui, en se développant après être devenus lib re s , peuvent reproduire
cbacun une nouvelle plante (fig. 783, 784).
Les spores peuvent aussi se former à la surface de cellules qui leur
servent de support et qui en portent ainsi une ou plusieurs. Ces organes
de support s’appellent généralement des basides. D’autres organes de,
reproduction des Cryptogames, qu’on a nommés oospores, et qui naissent
d’une oosphère, doivent leur origine au mélange de deux masses primitivement
contenues dans des cavités différentes. Celle qui, finalement,
renferme le corps résultant du mélange, prend ordinairement le nom
de cellule femelle.
Mais très souvent aussi les spores de divers ordres, au lieu d’être nues,
F ig . 782. — Anthérozoïdes de Cryptogames diverses.
sont renfermées dans des sacs qui ont reçu les noms de sporanges,
thèques, asques ; ces sacs peuvent être libres ; mais bien plus ordinairement
ils sont logés ou renfermés, quelquefois même en grand nombre,
dans des cavités dites conceptacles, urne s , archégones, suivant les
plantes dans lesquelles on les considère. Les sacs tels que les sporanges,
peuvent être accompagnés de filaments stériles qui ressemblent à des
sporanges incomplets et qu’on nomme paraphyses.
Les cavités qui, dans les Cryptogames, renferment les agents fécondateurs
et comparables par leur mode d’action au pollen, ont reçu pour
cette raison le nom à’anthéridies. A l’époque où celles-ci sont suffisamment
développées, elles donnent issue à leur contenu, c es t-à -d iie à des
anthérozoïdes, organes fécondateurs mobiles et dont les mouvements
il