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OU dans des canaux sécréleors, des glandes inlernes, etc. Les parois des
phytocystes composant le parenchyme cortical peuvent aussi subir, en certaines
régions, souvent déterminées, les transformations mucilaginense,
Eig. 906. — Ilippuris. Coupe
transversale d’une portion
de la tige. En dehors du
bois et de la zone d’accroissement,
Técorce est surtout
remarquable par l’épaisseur
de son parenchyme, très ricbe en méats inégaux et irréguliers,
séparés les uns des autres par des cloisons
formées d’un seul phytocyste dans leur épaisseur.
Fie. 907. — Dhytocystes-
libres du liber, coupés en
travers.
gommeuse, scléreuse, pierreuse, etc. Dans les- Poires pierreuses, par
exemple, c est dans le parenchyme cortical d’un axe comparable à la tige
que se pioduisent les pierres (fig. 813) dont est souvent parsemée la chair
de ces fruits.
E. — Liber.
Nous avons vu plus baut (p. 310, 314) qu’il est formé de faisceaux de
fibres libériennes, de vaisseaux cribreux ou de pbytocystes grillagés
(fig. 896), disposés en couches plus ou moins régulières et variant de nombre.
A ces éléments s’interposent, d’une façon 'irrégulière ou quelquefois
en lames très régulières, des masses parenchymateuses dont les éléments
peuvent être riches en principes actifs, de même que les pbytocystes de la
concbe précédente. Au niveau des rayons médullaires, ces phytocystes
passent, brusquement ou non, à la variété muriforme (fig. 91®. Très
souvent aussi, il y a dans le liber des vaisseaux laticifères ou des canaux
sécréteurs, qui en occupent, ou toutes les régions, ou l’intérieur, ou
l’extérieur, marchant parallèlement les uns aux autres, ou obliquement, et
Eig . 908. — Lin. Coupe transversale de Técorce. Eu bas le bois. Plus en dehors, deux
coucbes différentes de parenchyme cortical, séparées Tune de l ’autre par de très nombreuses
fibres du liber. En haut, Tépiderme.
S anastomosant plus ou moins richement entre eux par des conduits transversaux
ou obliques qui peuvent traverser toute l’épaisseur des faisceaux
libériens. On sait que ces conduits laticifères plus ou moins ramifiés ont
été considères, dans un certain nombre de plantes, comme des pbytocystes
rameux interposés aux éléments primitifs du parenchyme libérien. Rappelons
qu’il est aujourd’lmi absolument impossible de regarder le liber
comme faisant partie de Técorce.
E. — Zone génératrice.
Nous connaissons aussi la composition de cette zone parenchymateuse
(fig. 892, 897), nommée encore zone d’accroissement, zone génératrice,
et souvent aussi cambium, expression à laquelle il faudrait renoncer,
tant sont diverses les choses auxquelles elle a été appliquée. Nous .savons