
famille, elles doivent être signalées comme végétaux dangereux, ordinairement
très venéneux à l’état Irais. Leurs fleurs ont, sur un réceptacle convexe
de,forme variable, conique ou à peu près spbérique, cinq sépales ou
pins rarement trois, imbriqués; de trois cà vingt pétales à onglet très court,
au-dessus duquel ils portent en dedans une fossette nectarifère, protégée
Fig. 1158-1160. — Ranunculus repens. Diagramme; fleur entière et coupe longitudinale.
OU non pcar une languette intérieure; ils sont imbriqués, disposés sur une
ou deux séries, quelquefois nuls; des étamines hypogynes, insérées en
nombre indéfini suivant une ligne spirale, à anthères basifixes, dont les loges
s’ouvrent sur les bords ou en dehors, rtirement un peu endedcans. Lescar-
Fig. 1161, 1162. — Ranunculus sceleratus. Fleur entière et coupe longitudinale.
pelles, ordinairement nombreux, renferment chacun un ovule ascendant,
anatrope, à micropyle extérieur et inférieur. Le fruit multiple est formé
d ’achaiiies, lisses ou muriqués, et les graines renferment sous leurs téguments
un embryon très petit, voisin du sommet de l’calbumen charnu. Les
Renoncules sont des herbes annuelles ou vivaces, à port très variable, à tiges
dressées ou rampantes, à feuilles alternes, entières ou souvent plus ou moins
découpées. Leurs fleurs sont terminales, solitcaires ou disposées en cymes
qui peuvent simuler des ombelles. Les Boutons-d’or de nos champs
(fig. 1158-1163) sont \esRanunculus ac r isL. , bulbosusL., repensh.,gra-
FiG. 1163. — Ranunculus repens. Rameau radicant
mineush. ,e tc . Le Bouton-d’argent est leB. aconitifoliush.Les espèces les
plus dangereuses sont aqucaliques ; principalement le R. sceleratus L. et
les Douves, la Grande qui est le R. Lingua L.(fig. 1157), et la Petite, le
R. Flammula L.
P u l s a t ü l e .
G’est la plus célèbre comme plante médicinale des espèces du grand
genre Anémone, qui appartient aux Renonculacées-Renonculées.
Les Anémones diflèrenl principalement des Renoncules pcar l’absence de
corolle dans leurs fleurs. Llles ont pour péricantbe un calice imbriqué, pétaloïde,
blanc, bleu, violet, rouge ou jcaune, quelquefois brun. Leurs étamines
sont fertiles, sauf les extérieures, qui dans VAnemone Pulsatilla L.
{Pulsatilla officinalis M i l l . ) (fig. 1164) sont stériles et transformées en
staminodes. Les carpelles de la Pulsatille renferment chacun un ovule descendant,
aiicatrope, avec le micropyle tourné en baut et en dedcans. Au-
dessus de cet ovule fertile, il y en a quatre autres, disposés par paires,
rudimentaires et stériles. Les. fruits multiples sont formés d achaines, et,
dans la Pulsatille, ceux-ci sont, comme dans certaines Glémcatites, surmontés
du style, allongé et plumeux.
La Pulsatille est une herbe vivace, à belles fleurs violettes, qui se montrent
au printemps dans les localités sablonneuses, les bois à sol siliceux.
Son rbizome noirâtre porte des rameaux aériens, chargés de feuilles
finement découpées et de fleurs terminales dont le pédoncule porte à une
certaine distance sous la fleur un involucre aussi très découpé.
Get involucre simule un calice véritable lorsque, comme dans 1 Hépatique
{Anemone hepática L. — Hepática triloba G h a ix ) , il est formé de
folioles entières et très voisines de la fleur. Le nom de cette petite esimce
en Indique assez les anciens usages en médecine. Llle a double rangée a
son périantbe, de même que la Sylvie {Anemone nemorosa L.), jolie petite
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