
pauciflores sur Taxe grêle commun d’une grappe pendante. Ses étamines
Ibrment un, deux ou trois verticilles incomplets, et ses carpelles, au
nombre de 5 à 15, deviennent des petits follicules stériles ou débiscents
Fig. 1133-1135. — Nigella damascæna. Diagramme; fruit entier et coupe transversale.
et souvent monospermes. Les rbizomes sont d’nne amertume intense; on
y a trouvé de la berbérine (D. Perrins). On l’emploie aux États-Unis aux
mêmes usages et aux mêmes doses que le Quassia et le Colombo.
F i g . 1136, 1137. — Nigella aamascæna. Fleur entière et coupe longitudinale.
Les Nigelles (fig. 1133-1137) ont aussi des fleurs dont le plan rappelle
celui des Ancolies. Ce sont des herbes à calice pétaloïde et pentamère, avec
de cinq à dix corps bifides, représentant chacun un double capuclion, de
forme souvent fort compliquée, que les botanistes ont regardés comme autant
de pétales oppositisépales. Nous avons lieu de croire que ce sont des
staminodes pétaloïdes, comme les nectaires des Helleljores, et i
mencent en dehors les séries courbes des étamines fertiles dont les an.
tlières sont introrses. Les carpelles sont an nombre de 2 a 15 et
être libres jusqu’à la base. Mais parfois, comme dans la Nigelle de Damas
Vfle. 1133-1135), ils simulent par leur rapprochement un ovaire quinqueloculaire,
à placentas axiles et multiovulés, quoique cette apparence nous
semble uniquement due à une variation dans leur mode d insertion sur e
réceptacle. Ces plantes, souvent cultivées chez nous comme annuelles,
n’o ? t plus d’intérlssant, au point de vue usuel, que
vent d’épices et qui leur ont valu le nom / “'k ® "
ebamps le Nigella arvemis L„ et dans nos jardms outre
« « « L., les N. saliva L., hisvamca L. et Ga n i e ü a H. Bn (Ganiel la
Nige l las tnm L.).
DaupMnelles e t Aconits.
Ain tvpes à fleurs régulières dont nous venons de passer quelques-uns
en rk u r c o r r e s p o n d e n k dans la même série des Aquilég.ées, nn cer tarn
nombre d’autres types à fleurs irrégulières plus ou moins complete .
Linné les distribuait dans deux genres qu’il nommait "
Aconi tum et que la plupart des botanistes modernes continuent, sans
f Z Z l s L J e , de co/sidérer comme deux types dist.ncts. En demon-
Fic. 1138, 1139. -Bdpàmi«m(Aco.»l»m)A«pell». Fleur enrière el coupe longitudinale.
trant qu’il y a tous les passages possibles de l’un à l’antre, nous
conduit à les fondre en un seul genre, renfermant de nombreuses seclio -,
et à douuer à l’ensemble de ce groupe générique le premier nom adopte
par Linné, c’est-à-dire le nom de Delphimum (fig. Hd8-Hod).
Nous prenons donc comme point de départ de notre étude ce fait que