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556 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
narines. Ces éLernumeuts sont dus au contact avec la mucfueiise d ’un grand
nombre de fines aiguilles cristallines qui paraissent agir mécaniquement
sur la membrane. Ces cristaux sont surtout renfermés dans le liber, dont
la cassure est grossièrement fibreuse et qni est formé de faisceaux brunâtres,
d’apparence cornée, limitant des espaces quadrangulaires paren-
cbymateux. On a trouvé, dit-on (Henry), dans cette écorce, une substance
piquante, unie à de la (•bloropbylle,de la matière grasse et du sucre, et qui
mousse dans l’eau; elle présente d’ailleurs les propriétés générales de la
saponine, et on la dit diurétique et éméto-catbartique. L’ocorce renferme
Eig. 2096-2099. — Kageneckia oblonga. Fleur mâle; graine entière et coupe longitudinale;
fruit déhiscent.
aussi de lasalseparine. On pourrait donc peut-être en tirer un médicament
agissant comme les Saponaires : ce-qui n’a pas été fait, Técorce de Panama
ne servant guère jusqu’ici qu’aux usages économiques dont nous avons
parlé plus liant.
On attribue les mêmes propriétés à un arbuste très voisin des précédents,
le Kageneckia oblonga R. et P a v . (fig. 209G-2090), qu’on peut définir un
QuiUaja â fleurs unisexuées, à calice imbriqué et â androcée formé de
plus de dix étamines, et qui babite Ip Pérou et le Cbili. On le cultive
aussi quelquefois dans nos jardins. Ses fleurs sont terminales ou plus
rarement axiliaires, rapprocbées en grappes de cymes; la fleur centrale
est souvent bermapbrodite.
P o i r i e r s .
Les Poiriers (fig. 2100-2102) ont donné leur nom à la série des Rosacées
Pyrées. Ils ont des fleurs à réceptacle en forme de bourse, portant sur
ses bords cinq sépales et cinq pétales imbriqués, et vingt étamines ou
plus, disposées comme celles des Fraisiers, des Spirées, etc. Le gynécée,
inséré vers le fond de la coupe réceptaculaire tapissée d’un disque, est
formé, ou de cinq carpelles superposés aux sépales, ou d’un nombre moindre
tréai.emrae.U de deux. Chacun des carpelles est composé d’un ovaire,
enfoui dans le fond du réceptacle, et dont le bord interne, libre, parcouru
par un sillon longitudinal, so continue avec im. stjfo dressé termine,
au-dessus de la cavité réceptaculaire, par une tête stigmalitere. Dans
Fig . 2100. — Pgrus communis. Rameau florifère.
l’angle interne de l’ovaire, tout près de sa base on observe un placenta
qni supporte deux ovules collatéraux, presque dresses, anatropes, aveo
l micropyle inférieur et extérieur. Le fruit est nue drupe, au sommet de
Fig. 2101, 2102. Pgrus communis. Fleur, coupe longitudinale; diagramme.
laquelle l’ouverture primitive de la poclie réceptaculaire forme une
dépression appelée oeil, entourée ordinairement du calice persistant, et
parfois aussi des pétales et des étamines desséchés. Au centre d un mcso-
earpe diaruii, très épais, l’endocarpe forme de deux à c nq noyaux séparés
les uns des autres par des bandes de tissu charnu, libres en dedans et
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