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après quoi, les cils disparaissent; les petits phytoblastes meurent, se
comportant absolument en cela comme les spermatozoïdes des animaux,
qui ne sont point des animaux ; pas plus que les corps fécondateurs dont
nous parlons ne sont des végétaux, puisqu’ils ne se reproduisent pas eux-
mêmes. Ce ne sont que des masses protoplasmiques, homogènes ou non,
dont la durée, comme la fonction, est nécessairement passagère. L’ammoniaque
et la potasse les dissolvent complètement.
Bien des faits prouvent, de plus, aux yeux des physiologistes les plus
accrédités, qne le protoplasma est doué d’une certaine sensibilité ; il y a
des phytoblastes mobiles qui se dirigent constamment vers la lumière ;
d’antres qui la fuient quand elle est trop vive. Certaines masses de protoplasma,
captives dans les cavités naturelles des plantes, se comportent
absolument de même. Elles changent de place sous certaines influences
et reprennent leur situation primitive quand ces influences extérieures
ont cessé d’agir. Elles envoient dans diverses directions des pseudopodes
qui se meuvent, quelquefois même avec une rapidité relativement considérable,
comme pour se porter vers des conditions utiles à l ’évolution du
phytoblaste. C’est au protoplasma que sont dus les mouvements des
feuilles qui s’étalent ou se replient suivant que la plante est à la lumière
ou dans robscurité ; c’est également lui qui produit les mouvements des
organes fécondateurs vers ceux dont ils doivent assurer la fécondité. Sans
doute la sensibilité de la plante est souvent très obscure, comme sa locomotilité,
et le même fait existe aussi chez certains animaux inférieurs;
on observe parfois néanmoins dans la plante, comme l’a dit C. Bernard,
« le mouvement approprié à un but déterminé, les apparences, en un
mot, du mouvement volontaire ».
/>. — Dans un deuxième état, le phytoblaste n’est plus réduit à la substance
protoplasmique du protoblaste.
Tant que la masse du phytoblaste est peu développée, qu’elle n’a pas à
F i g . 788-790. — Phytoblaste, bomogène d’abord, puis pénétré par de l’eau qui le divise
et s’accumule en certains points et qui finalement, formant des amas de suc cellulaire,
sépare les uues des autres les traînées intérieures du protoplasma.
fournir une longue carrière, qu’elle n’a qu’une fonction passagère à
remplir, ou bien quand la vie est latente en elle, engourdie pour ainsi
dire (et cet état de repos peut être dans une plante de très longue durée).
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E/g. 791. — Schéma d’un phytoblaste libre. Au pourtour de sa masse, l’utricule primordiale
azotée, AAA, avec ses vaisseaux anasto^mosés entre eux, formant plusieurs couches CGC,
et dans lesquels circule le fluide nourricier. A l ’intérieur, elle envoie des traînées, BBB,
libres ou anastomosées entre elles, dans lesquelles le fluide nourricier trace des courants
anastomosés, CGC. Il renferme des microsomes, dont quelques-uns plus gros, GGG,
distendent les parois. Entre ces traînées, les réservoirs du suc cellulaire, SSS. Les
bras intérieurs aboutissent en partie à la zone enveloppant le noyau, N, avec ses nucléoles,
0 0 . DD, zone périnucléaire dans laquelle il y a aussi des courants anastomosés.
cette masse peut bien demeurer sensiblement homogène, c’est-à-dire
uniquement formée de la substance protoplasmique sojide ou semi-fluide
que nous venons d’examiner.
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