
Si donc on fait passer un fil par les points d'insertion de to«ies les
feuilles ce fil décrit une spirale continue ; et cette spirale, partant de
feuille î ,yient passer par l’insertion de la feuille superposee 3, après
avoir fait une fois le tour de la tige, en formant une traction dont le nnm -
rateur représente le nombre de tours ainsi parcouru, et dont le denoininateiir
indique le nombre de feuilles par lesquelles on I«*'*'’-
d’arriver à la troisième ; dans le cas particulier qui nous occupe,
an r Îâ v o ir fait une fois le tour de la tige, passe par la quatrième des
to iU e s que celle-ci porte à partir de la base. Dans la f-c tio ii qui repr -
sente la disposition des feuilles, le numérateur étant toujours 1, le deno
m itt^ n r d e v t t 3, c’esf-b-dire que la fraction est 1/3. 11 va sans dire que
l’angle de divergence est égal à 1/3 de circonférence et que les feuilles 7,
10, 13 sont aussi superposées cà la feuille 1.
Dans la plupart des Pêchers (fig. 113, 114), il n ’est pas possible, après
qu’on a fait une fois le tour de la tige, de trouver une feuille superposée
à la feuille 1 ; il faut, pour arriver à ce résultat, en faire deux fois le tour ;
et, dans ce cas, c’est seulement la sixième feuille qui est exactement au-
dessus de la première. La fraction qui indique cette disposition doit donc
Fig. 110. — Orme. Feuilles distiques (fraction t /2 ) .
être 2/5, et l’angle de divergence des feuilles est égal à 2/5 de circonférence,
c’est-à-dire de quatre angles droits.
En écrivant, à la suite les unes des autres, les trois fractions précédentes
:
1 1 2
2 ’ 3 ’ 5 ’
on remarque sans peine, dans ces fractions phyllotaxiques, qui sont de
beaucoup les plus communes parmi les plantes à feuilles alternes, que
le numérateur de la troisième est égal à la somme des numérateurs des
deux premières, et que le dénominateur de la troisième est égal à la
somme des dénominateurs des deux premières.