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Il y a des fleurs qui ont deux corolles, comme les Berberis, les Magnolia,
les BoUinia (fig. 277). Dans ces plantes, les pétales du verticille
intérieur sont alternes avec
ceux du verticille extér
ie u r ; mais dans d’autres
lleurs, comme celles des
Sauvagesia, les pétales intérieurs
sont plac/s en face
Fig. 276. — Epiinedium. Pétales cpci'onnés.
I , des extérieurs, c’est-à-dire
sont superposes. Il y a des fleurs où les pétales, disposés sur une ligne
spii aie continue, sont en nombre indéfini et quelquefois très élevé, comme
t'iG. 2 7 8 . Pétales Fig . 279 - N ém i a r iam e
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^ Base. phes, en nombre indéfini.
■ I arrive (Liiis les Caclées, les Nénuphars (lig. 279), les Caljcantlies, etc.
l ie s souveiil le nombre des pétales est défini; on en compte, suivant
les fleurs, un, deux, trois, quatre, cinq, ou davantage.
Le Xy///irMm en a souvent six; le Barraldeia,
parfois buit; le Sauvagesia, dix, etc.
La durée des corolles est souvent très courte. A
peine étalés, les pétales peuvent tomber ; ou bien ils
peuvent durer plus longtemps et persister même
très longtemps autour du fruit.
Ainsi que le calice, la corolle peut se détacber par
la base et s’enlever d’une seule pièce comme une
coilTe, ainsi qu’il arrive dans les fleurs de la Vigne,
(fig. 280), de certains Villaresia, Pleurisanthes, etc.
Formes diverses des corolles. — Ces formes sont
F i g . 280. — Vigne.
Corolle se détachant
par sa base.
très variées; un grand nombre d’entre elles échappent même à toute dé-
imtion, et les anciens auteurs, notamment Tournefort, l’un des plus
ORGANOGRAPHIE DES PHANÉROGAMES. 129
grands botanistes dont la France s’honore, en ont tiré un grand parti pour
classer les plantes. Les principales formes qu’ils aient admises vont être
énumérées et définies.
C o r o l l e r é g u l i è r e ,
a. D i a l y p é t a l e s . — Les formes les plus ordinaires sont les suivantes :
F i g . 281. — Aigremoine.
Corolle rosacée.
E ig . 282. — Giroflée.
Corolle cruciforme.
F i g . 283. — Lilas. Corolle
hypocratérimorplie.
Bosacée. — Formée de pétales indépendants, souvent au nombre de
cinq, pourvus d’un onglet très court ou nul, étalés
également en rosace; ex. : Aigremoine (fig. 281). •
Caryopliyllée. — Formée de cinq pétales, dont
les limbes s’étalent régulièrement en rosace, mais
dont les onglets allongés, perpendiculaires ou à peu
près au limbe, sont renfermés dans le tube du calice ;
ex. ; OEillet (fig. ¡238), Saponaire, Lychnis , etc.
Cruciforme.— Formée de quatre pétales à onglet
allongé, incliné sur le limbe (fig. 267) et disposés en
croix; ex. : Giroflée (fig. 282), Pastel, Chou, etc.
b. G a m o p é t a l e s . — Les plus communes sont :
Tubuleuse. — Cylindrique ou à peu près, non seulement
dans le tube de la base, mais aussi dans le
limbe, qui est ordinairement plus dilaté ; ex. ;
la Grande-Consoude, plusieurs Bruyères, le Grand-
Soleil (fig. 284), un grand nombre de Carduées, etc. ^'soifip c T r o Î r mbuleuse
(fleuron).
Campanulée. — En forme de cloche, se dilatant dès
sa base, sans tube ou à peu près à la portion inférieure; ex. : Campanule,
Canarina, Potiron, BoWadowe, Nicandra, Mandragore, Scopolia, etc.
BAILLON. 9