
T
- !
l'to '
î:
kpfî»:,. I
■,!•') .... I i
7 li©
r : | k
y
convexe, on à peu près plan au sommet, ou encore légèrement concave.
Le calice est i'ormé de cinq sépales, presque toujours inégaux et disposés
daus le bouton en préiloraison quinconciale. Comme la fleur est résu-
pinée, l’un d’eux est antérieur ; c’est le sépale 1, ordinairement le plus
petit de tous, ainsi qu’ou peut le voir facilement dans quelques-unes des
espèces de Casses cultivées communément dans nos parterres, notamment
le C. floi'ibunda (fig. 2153-2150). Il enveloppe totalement les deux sépales
latéraux, qui sont les sépales 4 et 3, l ’un complètement recouvert, l’autre
recouvert par l’un de ses bords, et recouvrant par l’autre le sépale 5, postérieur
ainsi que le sépale 2, ce dernier enveloppant. Le sépale 2 est
uu peu plus grand que le sépale 1, tandis que les folioles 4 et 5 du calice
sont de beaucoup les plus minces et les plus larges. La corolle est formée
Fig. 2153. — Cassia floribunda. Rameau florifère.
de cinq pétales, alternes avec les sépales, inégaux ou presque égaux entre
eux, et dont uu, le postérieur, tout à fait enveloppé dans le bouton, et dit
le pétale vexillaire, est ordinairement le plus dissemblable aux autres,
tandis que les pétales latéraux qui l ’enveloppent sont symétriques l’un à
1 autre, et que les deux pétales antérieurs, recouvrant les latéraux, sont
recouverts 1 uu par l ’autre selon celui de leurs bords qui est tourné du côté
antérieur de la fleur. L’androcée se compose de deux verticilles quinaires
d étamines, superposées, cinq aux sépales, et cinq aux pétales. Des cinq
premières, trois sont fertiles et superposées aux trois sépales antérieurs ;
ce sont ordinairement les plus grandes de toutes. Des cinq étamines oppositipétales
les quatre antérieures sont fertiles, mais d’uue taille relativement
peu considérable. La cinquième est, comme les deux étamines
alternipétales postérieures, représentée par une petite palette membraneuse
et stérile. Dans les sept étamines fertiles, on distingue : le filet, à
inserlion hypogynique, libre, presque toujours d’autant plus long et plus
i
41
V-.
arqué que Tétamiue à laquelle il appartient est plus antérieure; et l’au-
tbère, basifixe, tétragonale, biloculaire, d’abord partagée eu qiuitre
logettes, et s’ouvrant près de son sommet, conformé en un bec de forme
variable, par deux fentes courtes qui se réunissent par leur extrémité
supérieure, et limitent ainsi un petit panneau triangulaire intérieur, panneau
à base inférieure.
L’ovaire, supporté par un pied plus ou moins long et arqué (fig. 2156),
est surmonté d’un style atténué à son sommet, plus rarement renflé,
capité ou cilié au niveau de sa portion stigmatifère.
La loge ovarienne présente sur sa paroi postérieure uu placenta longi-
Fig. 2154-2156. — Cassia floribunda. Fleur entière et coupe longitudinale;
diagramme.
tiidinal, à deux lèvres verticales, portant cbacune une rangée d’ovules eu
nombre indéfini, anatropes, avec le micropyle ramené latéralement en
dehors de leur point d’insertion. Le fruit est une gousse dont la forme,
l’épaisseur, la consistance sont très variables dans le genre Cassia : tantôt
déhiscente, à graines en nombre indéfini, entre lesquelles le péricarpe
s’avance ou s’hypertrophie plus ou moins, pour former autant dé logettes,
dans cbacune desquelles on trouve une graine funiciilée, transversale ou
oblique, à téguments d’épaisseur variable, doublés en dedans d’un albumen
épais, cbarnu ou corné, enveloppant un embryon à radicule droite
et à cotylédons parallèles et plans, ou ondulés. Les espèces, au nombre
d’au moins deux cents, qui devront être conservées dans ce genre, peuvent
présenter, dans les fleurs et les fruits, d’assez grandes dissemblances
".77
ii: