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562 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
glanduleux et souvent coloré, qui tapisse toute la surface intérieure du
réceptacle. Elles sont le plus ordinairement au nombre de vingt, savoir:
cinq superposées aux sépales, cinq aux pétales, et dix placées l’une à droite
et l’autre à gaucbe de ces cinq dernières. Cbacune d’elles est formée d ’un
fdetlibre, inflécbi dans le boulon, et d’une antbère biloculaire, introrse,
débiscente par deux fentes longitudinales. Le gynécée est unicarpellé, inséré
au fond du réceptacle, et composé d’un ovaire uniloculaire, superposé à un
sépale, surmonté d’un style terminal, dont le sommet se dilate en tête
stigmatifère. Un sillon vertical se voit tout le long du style et de l’ovaire,
du côté où la cavité unique de ce dernier porte un placenta pariétal, sur
lequel sont insérés deux ovules collatéraux, descendants, anatropes, avec
le micropyle supérieur, extérieur ou dorsal, coiffé d’nn épaississement
placentaire formant obturateur. Le fruit est une drnpe, cà la base de
laquelle s’observent les restes ou la cicatrice du réceptacle et du calice.
Dans les Pruniers proprement dits, Pépicarpe de cette drupe est gLabre,
souvent cbargé d’une fleur blancbâtre ; le mésocarpe est épais et cbarnu.
Quant à l’endocarpe, il forme un noyau ovoïde ou allongé, comprimé,
lisse ou rugueux à sa surface, et il renferme une ou deux graines descendantes
qui, sous leurs téguments, contiennent un gros embryon cbarnu,
sans albumen. Les véritables Prunus sont des arbres ou des arbustes des
régions tempérées de l’iiémisplière boréal. Leurs feuilles sont alternes,
simples, pétiolées, accompagnées à leur base de deux stipules latérales ;
leur limbe est convoluté dans le bourgeon. Leurs fleurs naissent avant ou
en même temps que les feuilles; elles sont solitaires ou géminées, ou disposées
en une courte grappe pauciflore, qui sort ordinairement de l’intérieur
d’un bourgeon écailleux. On en connaît une vingtaine d’espèces.
Dans le genre Prunus, on s’accorde généralement à faire rentrer, à titre
de sections, les types suivants, parfois aussi considérés comme représentant
des genres distincts :
1“ Les Abricotiers, qui ont nn réceptacle floral court et assez large, un
fruit à épicarpe velouté, une cbair pulpeuse, et un noyau lisse ou rugueux,
creusé d’un sillon longitudinal sur cbacun de ses bords. Leurs feuilles
sont aussi convolutées dans la préfoliaison, et leurs fleurs, pédicellées ou
presque sessiles, sortent avant les fleurs des bourgeons écailleux qui les
protégeaient pendant l’iiiver. Les deux ou trois espèces connues sont originaires
de l’Asie tempérée, sauf une seule qui est américaine.
2® Les Pêcbers ont un réceptacle plus ou moins allongé, quelquefois
tubuleux. Leur fruit est velouté à la surface, la cbair plus ou moins cbarnue
et succulente, et le noyau épais, très dur, extrêmement rugueux à sa
surface. La vernation des feuilles est condupliquée, et les fleurs se comportent
à la fin de l’biver comme celles des Abricotiers. On en connaît une
couple d’espèces, qui sont originaires de l’Asie tempérée.
3® Les Amandiers ont tous les caractères des Pêcbers, quant aux
feuilles, à l’inflorescence, à la floraison. Mais leur noyau, plus ou moins
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DICOTYLÉDONES. 563
épais, quelquefois très dur, a une surface extérieure peu profondément
ruginée, criblée de perforations étroites ; leur mésocarpe, d’abord cbarnu
ou coriace, mais épais, devient définitivement sec, comme Pépicarpe
velouté, auquel il demeure intimement adhérent. Ge petit groupe se compose
d’environ huit espèces, de l’Asie et de l’Europe australe.
4“ Les Gerisiers ont un réceptacle floral de forme très variable, une
drupe à épicarpe lisse, non couvert d’une fleur cireuse, un mésocarpe plus
ou moins charnu ou fibreux, un noyau à surface lisse ou plus rarement
rugueuse. Les feuilles sont condupliquées dans le bourgeon, et les fleurs.
Eig. 21Ü9. — Pru n u s Cerasus. Infloresoence.
nées avant les feuilles ou en même temps qu’elles, sont disposées, soit en
ombelles, vraies ou fausses, soit en grappes courtes. L’hémisphère boréal
des deux mondes en possède de quinze à vingt espèces.
5® Les Lauriers-Gerises ont un réceptacle court et obconique; leurs
drupes, souvent peu charnues, ont un épicarpe lisse, nu ou chargé d’une
fleur cireuse, et un noyau sphérique ou allongé, lisse ou rugueux ; leurs
feuilles sont condupliquées dans la vernation, et leurs fleurs sont disposées
en grappes axiliaires ou terminales, plus ou moins allongées. Il y en
a, dans les régions tempérées et chaudes des deux mondes, principalement
en Amérique, une trentaine environ d’espèces.
Dans toutes les sections précédentes du genre Prunier, il y a des espèces
qui présentent des variations dans le nombre des parties de la fleur.
Rarement on y observe un périantbe tétramère ou hexanlère; rarement
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