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Graine.
L’ovule le plus simple pouvant être réduit à une masse parenchymateuse
à peu près homogène, avec un sac embryonnaire intérieur
une ou quelques assises extérieures de la masse parenchymateuse peuvent
se durcir, se colorer, tandis que le reste demeure composé de phytocystes
à paroi plus mince, moins résistante, plus pâle. La graine est cependant
alors dite complète. Outre son embryon central, elle possède une masse
T couche ' snnerfieYU ' Schema. — A, parenchyme ovulaire continu ;
emh? r tegumentaire; S, sac embryonnaire fertile; E, son sommet
embryomfere, inclus ou exsert; VS, sacs embryonnaires accessoires.
molle qui entoure I embryon, et dont les phytocystes renferment des
aliments de réserve; c’est Valbumen (fig. 974).
Autour de Talbumen, les cellules périphériques durcies forment un
tegument protecteur, plus ou moins résistant (fig. 974-976).
— Si l ’on suppose maintenant (ce qui arrive fréquemment) qu’entre
embryon et la surface intérieure du sac embryonnaire qui le contient il
se forme aussi une couche plus ou moins épaisse de phytocystes à cavité
gorgee d aliments, on verra qu’entre le tégument et l’albumen extérieur
don nous connaissons l’origine, cette graine, plus favorisée encore en
quelque sorte que la précédente, possède un autre albumen intérieur et
au centre de celui-ci, l ’embryon. La paroi ténue du sac embryonnaire formera
ICI la limite entre les deux albumens.
c. — Il y a des ovules dans lesquels le sac embryonnaire prend en peu
de temps un si grand développement, qu’au lieu de rester inclus dans la
masse parenchymateuse de l’ovule, il en sort en partie ou même presque
d S e ^lans cette portion issue de l ’ovule et plus ou moins
dila Y que se fume n t, ou 1 embryon seul, ou, avec l’embryon, un albumen
embryonnaire durcissant autour de l’albumen
(et paifois avec lui les couches superficielles de ce dernier), on a sous les
yeux une graine complète, formée d’un tégument, d’un albumen et d’un
embryon; mais, sauf le sac embryonnaire, la masse de l’ovule ne prend
aucune part à la constitution de cette graine, et 1 on ne trouve plus, à la
base du système, qu’un reste desséché de sa substance (fig. 977, 978).
Fig. 977, 978. - Formation de la graine. Schéma. - Mêmes lellres que dans la figure pioe-
cédente. E, embryon formé dans la portion exserte dilatée du sac embryonnaires,
dont la couche superficielle s’est, dans sa portion supérieure, durcie en tegument T et
qui renferme le deuxième albumen A'.
d. - Dans un quatrième cas (comme les précédents et même plus souvent
qu’eux réalisé dans la nature), l’ovule, au lieu d être une masse
ovoïde continue, porte au niveau de la région micropylaire im rebord
ou bourrelet plus ou moins saillant, qui peut, comme 1 on sait, graduel-
Fig. 979-981. — Litchi. Fruit entier et coupé en long, et graine à arille ombilical.
lement passer à l’état d’enveloppe ou de sac plus ou moins profond,
dégagé d’adhérence avec la portion centrale de 1 ovule, sauf à sa base.
C’est cette sorte de saillie sacciforme qu’on a appelée, assez improprement,
une enveloppe ovulaire, tandis qu’on a réservé pour le corps central
le nom de nucelle. En pareil cas, le nucelle peut durcir ses couches
superficielles pour constituer un tégument à la graine; mais, en même