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épais, ne se modifient guère comme forme et consistance de paroi, mais
ils emploient leur activité à se multiplier pour produire ensuite des
fibres libériennes à l’intérieur de celles qui existent déjà, des vaisseaux
et des fibres de bois en dehors de celles qui se sont précédemment
formées.
Cet arc dont les éléments sont ainsi en activité, nous l’avons appelé arc
générateur. Avec les arcs des antres faisceaux fibro-vasculaires de la tige,
il constitue souvent un cercle ou zone circulaire, dite zone génératrice
ou d’accroissement (GG). Quand les faisceaux d’une tige dicotylédone h e r bacée
sont nombreux, sans être cependant disposés sur un cercle unique,
la zone génératrice existe, mais elle est tourmentée et partagée en un
Fig. 893. — Artichaut. Tige herbacée, coupe transversale d’ensemble.
grand nombre de petits arcs dont les extrémités ne se correspondent pas
exactement (fig, 893, 894).
Cette zone n est pas partout bordée en dedans de vaisseaux et de fibres,
en dehors de fibres libériennes. Elle présente autant d’interruptions qu’il
y a de faisceaux, et ces points d’interruption sont formés par le parenchyme
primitif, là où il persiste sous forme de bandes rayonnantes équidistantes.
Ges bandes ont reçu depuis longtemps le nom de rayons médullaires
(fig. 892, 897), parce qu’elles vont aboutir au parenchyme central
piimitif, également persistant vers le centre de la tige et y constituant
la moelle. D’autre part, ces rayons se continuent à leur extrémité périphérique
avec le parenchyme cortical primitif, qu’ils relient ainsi sans
interruption avec la moelle. Leurs phytocystes conservent en général des
parois minces, ils prennent la forme tabulaire et sont souvent rectangulaires,
avec leur plus grande longueur dans le sens du rayon (fig. 913).
Ds sont aussi, surtout à certains moments, doués d’une grande activité
évolutive et se dédoublent alors par cloisonnements tangentiels.
En ce moment, où là constitution des faisceaux primaires de la tige est
accomplie, on trouve donc, en résumé, dans celle-ci, et l’on voit nettement
sur une coupe transversale (fig. 897) ;
i® Un système étoilé de rayons médullaires équidistants, partant tons de
la moelle pour aller rejoindre le parenchyme cortical, et communiquanl
largement en un point de leur trajet avec la zone génératrice;
2° En dedans de celle-ci, les fibres et les vaisseaux du bois, les pins
F ig . 894. — Ariic/iawZ. Tige licrbacée annuelle. Portion
de la coupe transversale représentée par la
figure 893. Les faisceaux ligneux et libériens, non
fermés, sont disséminés en grand nombre dans
la masse primitive du parenchyme et ne forment
pas un cercle régulier, unique et continu.
F ig . 895. — Portion d’un faisceau
ligneux, comprenant des fibres
du bois, des vaisseaux dont plusieurs
sont des trachées déroulables,
et en dedans fà gauche)
une portion de la moelle.
intérieurs de ces derniers étant des trachées qui forment autour de la
moelle un étui cylindrique, interrompu par les rayons, et dit étui médullaire
;
3® En dehors de la zone génératrice, le liber, entouré de la gaine protectrice,
elle-même enveloppée par le parenchyme cortical primaire qne
recouvre l’épiderme.
Dans les tiges ou les branches des plantes herbacées dont la durée est
courte, les cboses peuvent s’arrêter là; mais dans celles qui vivent plus