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en dedans d’nn duvet soyeux. Les étamines et le style sont exserts. L’ovaire
est supporté par un pied court, et ses bords sont bispides ; ses faces un peu
Fig. 2182. — Copaifera Langsdorffii. Rameau florifère.
aplaties sont généralement glabres. Le fruit est long de près d’un pouce,
légèrement comprimé. Sa graine, ovoïde, presque globuleuse, est, dit-on,
dépourvue d’arille. 11 y a encore une variété pubiflora de cette espèce
(ce seiait le C. pubiflora de M. Bentham), dont le calice est cbargé, en
dehors comme en dedans, d’un duvet soyeux, et dont les folioles sont plus
nettement acuminées que dans le type, et souvent aussi plus insymétriques.
Cette plante a beaucoup de caractères qui la rapprochent du C. officinalis,
ainsi que nous l’avons dit plus haut ; et si les échantillons du
C. pubiflora que nous avons sous les yeux sont authentiques, rien ne
semble s’opposer à ce qu’on en fasse une variété du C. officinalis ; ce\m-ci
se trouverait par là fort intimement lié au C. Ma r t i i ; et si l’on peut juger
dans cette question de la nature des produits par les affinités botaniques
des formes, le copahu qui s’extrait de celles dont nous venons de pailei
doit être très analogue à celui qui se retire du C. officinalis.
Le Copaifera Langsdorffii (Lansdorffii) De s f . (in Mém. Mus., YII,
377) (fig. 2182, 2183) est l’espèce la plus connue de celles qui donnent le
copahu du Brésil (DC., Prodr., II, 509. — H a v n e , Arzneig., X, 19. —
Berg et ScHM., Darst. offic. Gew., I, t. 6 f. — B e n t h ., in Alart. Fl.
bras.,Legum.-Cæsalp., 242, t. 13,1).C’est le C. ni tida de Hayne (op. cit.,
t. 17) et le C. Sellowii du même (t. 22). M. Bentham croit que c’est le
C. -Jussieui H a vn e , plante qu’il
n’a cependant pas eue sous les
yeux, et qui ne se trouve pas
dans l’herbier des Jussieu.
G’est un arbre de petite taille
ou un arbuste très rameux.
Quelquefois même , assure-
t-on, c’est un très grand arbre
( d ’une soixantaine de pieds de
haut). Ses branches et ses pétioles
sont couverts de poils
lâches ou finalement glabres.
Les inflorescences sont chargées
d’un duvet couleur de
rouille. Les feuilles sont composées
de trois à cinq paires
de folioles, brièvement pétio-
F ig . 2183. — Copaifera Langsdorffii. Fruits.
lulées, opposées ou alternes,
ovales ou oblongues, obtuses au sommet, plus rarement un peu
aiguës ou brièvement ou obtusément acuminées. Leur base est arrondie,
presque régulière ou plus ou moins insymétrique. Elles ont quelquefois
toutes moins de 1 pouce de long, ou bien elles atteignent jusqu’à
1 pouce et demi ou 2 pouces de longueur et ont environ 1 pouce de large.
Sur le même écbantillon s’en rencontrent souvent de dimensions très
inégales. Elles sont légèrement coriaces, parsemées de ponctuations translucides,
glabres, légèrement lisses, quelquefois luisantes, à veines parallèles
nombreuses et finement anastomosées. Les fleurs sont réunies en
grappes ramifiées et composées, mais peu rameuses en général; elles
sont sessiles ou à peu près. Leur calice a des divisions inégales, blanches,
dit-on, ou parcourues de lignes rosées; il a au plus 2 lignes de long et est