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160 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
la feuille carpellaire qui est chargée d’ovules, comme dans le Butome
les Lardizabala, les Ilolboellia (fig. 439) et les Akebia.
Quand la placentation est pariétale, l’ovaire est généralement iinilocu-
Fig. 439. — Ilolboellia. Placentas
sur la surfoce des cloisons.
FiG. 410. — Aslrocarpus. Ovule inséré
sur la paroi dorsale du carpelle.
la ire ;^ toutefois il peut y avoir, dans le Vasconceila, \e Pternandra
( ig. 41%), par exemple, coexistence de ce mode de placentation et du
cloisonnement de l’ovaire en loges.
Mais bien plus ordinairement, quand
un ovaire est partagé par de vraies cloisons
en deux on plusieurs loges, les
placentas occupent la surface de la cloison
de séparation des deux loges, comme
dans les Solanées, les Scrofulariées, les
a placentas pariétaux multiovulés.
f ' - ’ r E-Phorbiacées, les Linées,
se J i ë Z ë ? " ' 1 7 ■’ Le placenta .axile
se presente souvent sous la forme d'un corps proéminent, de forme
ORGANOGRAPHIE DES PHANÉROGAMES. 161
variable, sur lequel s’attachent les ovules (fig. 435). Dans un même ovaire,
la placentation peut être axile dans la portion inférieure, par exemple, et
pariétale dans la portion supérieure ; et cela parce que les loges, complètes
dans la première de ces portions, deviennent incomplètes dans la
dernière.
Quand un placenta est pariétal, il peut se développer principalement
et porter l’ovule ou les ovules dans sa portion supérieure. La placentation
se rapproche en ce cas du sommet de la voûte de l’ovaire. Ou
bien c’est vers la portion inférieure du plácenla pariétal que se portent
les ovules, lesquels se rapprochent ainsi beaucoup de la base de la cavité
F ig . 4 4 3 .— Fa/iZia. Placentas F\g. VU. — liouvardia. r in - Fig. 4 4 5 .— Ihjpubalhrum.
descendants, multiovulés, centa multiovulé en forme Ovules géminés, enchâssés
en forme de palette sus- de palette épaisse, asccn- dans le ])laccnta qui forme
pendue par un pied étroit. dant, â pied rétréci. cadre autour d’eux.
ovarienne. C’est ce qui arrive notamment dans l’Lpme-vinette, type de la
famille des Berbéridées.
Dans line antre Berbéridée, le Leontice, le placenta, assez large,
est descendu tout à fait au fond de l’ovaire ; de même dans le
Drosophyllum, le Roxburghia, etc.; on le dit en ce cas basilaire.
Dans une Rbubarbe, une Renouée, une Oseille,, etc., la placentation est
également basilaire, mais le placenta ne porte qu’un seul ovule.
Au lieu d’être ainsi sessiles au fond de l’ovaire, les ovules peuvent être
portés sur une colonnè, de longueur et d’épaisseur variables, qui se dresse
du centre du plancher de l’ovule, comme dans les Primevères, etc. On
dit en ce cas la placentation centrale ou centrale-libre. Avec une semblable
placentation, l’ovaire est uniloculaire; ou bien, s’il est partagé en
plusieurs loges par des cloisons peu élevées, celles-ci n’existent que dans
la portion inférieure de la cavité ovarienne.
Le placenta peut proéminer plus ou moins autour des ovules qui sont
comme enchâssés dans sa substance ’(fig. 445); il peut même les envelopper
presque tout entiers.
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