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pliantes, il ne faut voir là qu’une adaptation d’appendices divers à des
milieux variables et à l’accomplissement de fonctions multiples.
Quelques exemples suffisent aujourd’lmi à faire comprendre cette théorie
si/simple de la métamorphose.
Fig. 502. — Hellébore d'hiver. Fleur apétale.
Le calice pétaloïde y ressemble à une corolle,
et au-dessous de lui, une collerette verte, formée
de feuilles, simule un calice.
Fig. 503. — Oxandra. Bractées du
pédoncule lloral, distiques et ¡lassant
insensiblement aux sépales
disposés en verticilles trimères.
Les cotylédons sont les premiers organes appendiculaires d’un Haricot.
Chargés de fournir des aliments à la jeune plante, de rendre solubles et
de consommer des matériaux de réserve pendant la germination, ils sont
ici épais, charnus, blanchâtres.
F ig . 504, 505. — Rosier. Les sépales, persistant
sur le réceptacle de la fleur, sont les uns entiers,
et les autres découpés sur un bord ou sur les
deux bords et plus ou moins semblables à des
feuilles de la tige.
Fig. 506. — Camellia. Bouton dans
lequel il y a passage insensible
des pétales aux sépales et aux
bractées écailleuses extérieures
à ceu.\-ci.
Les feuilles qui leur succèdent immédiatement en sont une première
modification ; elles sont chargées, non pas de dépenser des matériaux
accumulés, mais surtout d’en assimiler d’autresqui existent dans le milieu
ambiant. Aussi deviennent-elles larges, membraneuses, gorgées de
chlorophylle et pourvues de nombreuses bouches absorbantes. Mais ce
sont, au fond, des organes foliaires, comme les cotylédons, et dans bien
d’autres plantes il y a toutes les transitions possibles pour la forme,
I épaisseur, la couleur, entre le cotylédon blanc et charnu et la feuille
verte et membraneuse.
Dans un embryon tel que celui du Ceratophyllum (fig. 498, 499), on
reconnaît une petite tige qui porte une série de nombreuses feuilles dans
Fig. 507, 508. - Hortonia. Fleur entière et coupée en long. Le périantbe est formé
et de folioles, les plus intérieures plus grandes que les extérieures
et petaloidos, mais sans delimitation nette possible entre un calice e f une corolle.
toute sa hauteur. Elles sont de plus en plus larges à mesure qu’elles sont
plus voisines de la base, et les cotylédons sont les plus larges de toutes •
ceu.x-ci sont cependant des feuilles comme les autres quant à leur insertion,
à leurs rapports de position; mais le rôle qu’ils ont à remplir e^^t
Fig. 500, 510. — Calijcanthus et Chimonantlms. Périantbe dans lequel la limite
entre les sépales et les pétales ne peut être nettement établie.
tout particulier : de là des différences dans leur épaisseur, leur consistance,
la nature de leur contenu, etc.
Plus haut sur la tige du Haricot se montrent des feuilles, non plus
simples et entières, comme les premières, mais composées, formées de
plusieurs petites folioles; et cela parce que la fonction d’assimilation doit
être remplie avec plus d’intensité; mais il y a tous les passages entre la
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