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usages que celles du Caféier. L’espèce asiatique est remarquable par la
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quantité de matière mucilagiueuse
que son péricarpe épais développe
au contact de l’eau, et qui fait que
la parfumerie peut en retirer d’abondants
produits. Cette substance
mucilagineuse est employée en
Cbine à la place de savon, comme
on fait d’ailleurs des fruits épais
de plusieurs Léviers (Gledü-
scliia), plantes très voisines à
tous égards des Cbicots et souvent
cbargées d’axes avortés, plus ou
moius ramifiés et transformés en
épines puissantes. Leur gousse
(fig. 2144, 2145) renferme entre les
graines une pulpe abondante qui,
bien mûre, a une saveur d’abord
douceâtre; mais elle devient bienli.
s te
En;. 2144, 2U-5. — Cleditschia fe ro x . Fruit
entier et coupe longitudinale.
Eig . 2146, 2 \ i l . — Cymnocladus dioica.
Graine enlière et coupe longitudinale.
tôt extrêmement astringente. Cette pulpe, ricbe en tannin, peut en même
temps fournir, par la fermentation, une liqueur alcoolique.
T a m a r i n .
Les Tamariniers (fig. 2148, 2151) sont des Légumineuses-Cæsalpiniées,
de la série des Amberstiées. Ils ont des fleurs irrégulières el bermapbrodites,
dont la corolle et l’androcée sentie siège d’avorlements remar quables.
Le réceptacle floral est creusé d’une longue cavité tubuleuse et
discifère â l’intérieur; ses bords portent quatre sépales imbriqués, le
postérieur représentant â lui seul deux folioles calicinales réunies. La
corolle est réduite aux trois pétales postérieurs: le médian ou vexillaire,
et les deux latéraux qui le recouvrent dans la préfloraisou ou qui moins
souvent sont recouverts par lui, l’un ou l’autre ou tous les deux. L’androcée
n’a que neuf étamines, celle qui serait exactement superposée au pétale
vexillaire faisant défaut. Les neuf autres, unies inférieurement en une
languette concave, sont loin d’être toutes fertiles, mais seulement d’ordinaire
celles qui riont superposées aux trois sépales antérieurs. Celles-lâ
ont un filet qui devient libre, subulé, et une antbère introrse, â deux
loges qui s’ouvrent longitudinalement. Les six autres étamines sont réduites
â leur filet et unies inférieurement en uu long tube arqué, fendu en arrière,
avec les étamines fertiles. Le gynécée s’insère sur la paroi postérieure du
tube réceptaculaire. Son ovaire stipité est surmonté d’un style arqué, â
Eig . 2148. — Tamar indus indica. Rameau florifère et fructifère.
sommet stigmatifère légèrement renflé. Il y a daus l’ovaire uu nombre
indéfini d’ovules descendants, anatropes, â micropyle supérieur et extérieur.
Le fruit est le tamarin, allongé, rectiligne ou légèrement arqué,
cylindrique ou un peu comprimé, â bords continus ou uu peu étranglés
dans l’intervalle des semences. L’épicarpe du fruit est crustacé, fragile ;
et son mésocarpe épais, pulpeux, parcouru par des faisceaux fibro-vasculaires
ligneux et ramifiés, devient plus ou moins brun dans les fruits
conservés, et sucré, acidulé. L’endocarpe est parcbemiué, plus ou moins