
gynes, il forme des masses isolées et de forme très variable dans les intervalles
des étamines. Dans les Sapindacées (fig. 483-486, 488, 489), au lieu
d'être bypogyne, il se développe presque toujours entre la corolle et les
t iG. )h 8 .-X a n ih o c e ra s . Fig. 489.—Co«sii;nia.
Disque formé de cinq Disque unilatéral,
baguettes indépen- extérieur cependan
es, dressées. d irit aux étamines.
Fig. iaO.—Coleonema. F ig . 491. — Mecli-
Disque périphérique, eosma. Disque dont
pentagonal, entou- chaque lobe répond
rant les ovaires. à une étamine.
etamiiies. Quelquefois même il est tout à fait extérieur au calice et peut
simuler un court verticille surajouté à la fleur, comme dans les
Eschscholtzia. Ses dimensions sont très variables, comme sa consistance,
F ig . 492, 493. — Pivoine en arbre. Disque développé en sac pétaloïde.
sa couleur. Dans les Pivoines herbacées, il ne constitue qu’un petit
bourrelet autour du bord de la cupule réceptaculaire. Dans la Pivoine en
a ibre , il grandit davantage et forme un sac pétaloïde qui enveloppe les
ovaires (fig. 492, 493). Dans les Narcisses-Jonquilles, il ne forme qu’une
petite coupe épaisse [et entière au niveau du bord libre du réceptacle.
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F ig . 494. — Hamelia. 4 F ig . 495- — Escallonia.
Disque épigyne. Disque épigyne.
F ig . 496. — C alliant hemum.
Pétale à fossette nectarifère.
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Dans le Narcisse-Porion (fig. 497), il devient, comme dans la Pivoine en
a rbre, un grand sac pétaloïde en forme de gobelet déchiqueté sur les
bords; on l’y nomme souvent la
couronne, et on l’a d’ordinaire
considéré comme un organeTde
nature appendiculaire. Il se
divise quelquefois en lanières,
en languettes, qui peuvent simuler
un verticille floral intérieur.
Il peut être périgyue
(fig. 493) ou épigyne (fig. 494,
495). Ses fonctions sont variables
: souvent, quand il est
épais et charnu, il sécrète un
nectar qui attire les insectes
dans l’intérieur des fleurs.
Fig . 497. — Narcisse-Porion. Disque pétaloïde
en forme de couronne.
On l’a compris en pareil cas
dans la catégorie des organes nommés anciennement nectaires.
Il y a toutefois beaucoup d’autres nectaires glanduleux qui appartiennent,
nonplus à l’axe, mais aux appendices floraux. Les sépales, les