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tou en préfloraison imbriquée et persistants. La corolle se compose de cinq
pétales dont la préiloraison est imbriquée ou tordue, et dont quatre ^ n t
disposés par paires alternant avec les sépales, le cinquième répondant
seul à l’intervalle qui sépare deux sépales. Les étamines sont monadel-
pbes, au nombre de vingt environ. Leurs filets, dont l’insertion est hypogyne,
sont unis en un seul tube, et il en est de même de leurs connectifs,
qui ne sont qu’à peine séparés tout près de leur sommet par des crene-
liires plus ou moins prononcées. Sur la surface extérieure de 1 espèce d(
F ig . 1195. — Canella alba. Rameau florifère.
manchon que forme ainsi l’androcée, sont appliquées dans toute leur longueur
les anthères verticales, linéaires, uniloculaires, extrorses, d eh i^
centes suivant leur longueur par une seule fente médiane dont les bords
s’étalent et se déjettent en dehors. Le gynécée, dont le sommet se voit
seul par l’ouverture supérieure du tube androcéen, se compose d’un ovaire
libre, atténué supérieurement en un style dont le sommet un peu renfle
est obscurément partagé en m a m e l o n s couverts de papilles stigmatiques.
L’ovaire est uniloculaire, avec deux ou trois placentas pariétaux qui sont
superposés aux sépales et portent chacun quelques ovules descendants»
légèrement arqués, incomplètement anatropes, et à micropyle dirige en
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haut et en dedans. Le fruit est une baie polysperme ; et les graines renferment
sous leurs téguments un albumen charnu abondant, dont un embryon
arqué, assez long, occupe une portion voisine du sommet et du dos
de la graine.
Aux îles Bahama, on dépouille le Canella alba de son suber en battant
celui-ci avec une branche d’arbre; après quoi on bat de nouveau les
couches plus profondes de Técorce avant de les détacher de- Tarbre. On
les fait sécher ; puis, sans autre préparation, on les embarque au port
de Nassau, dans la Nouvelle-Providence. Cette écorce se présente sous
forme de morceaux qui peuvent atteindre un pied et plus de long, sur un
sans le périanlhe; diagramme.
OU deux pouces de large et deux ou trois lignes de long. Ces morceaux
sont plus ou moins enroulés, parfois brisés par le battage dont nous avons
parlé. Leur couleur est en dehors d’un jaune brunâtre ou orangé clair ; ils
sont ordinairement marqués de fines stries transversales et de dépressions
arrondies. La surface interne est blanche ou d’un jaune pâle, complètement
ou à peu près unie. La cassure de Técorce est courte, granuleuse,
et Ton distingue nettement sur elle deux zones conceatriques. Son
odeur est aromatique, vive, agréable, rappelant à la fois celle du girofle
et celle de la cannelle. Sa saveur est piquante, un peu amère, puis âcre
et même brûlante.
Ses propriétés sont dues à une huile essentielle complexe dont on peut
en extraire un centième environ de son poids. Elle contient aussi une matière
sucrée qu’on a assimilée jadis à la mannite, puis nommée canelline
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