
inatiqiie; le grain de pollen s’y trouve imprégné d’une liumidité suffisante
pour germer; une portion de riiumeiir stigmatique peut même s’y
joindre pour donner an liquide nourricier du tube pollinique les aliments
nécessaires à la considérable élongation de celui-ci.
C’est généralement l’endbyménine qui s’allonge pour constituer le
tube, en vertu de son extensibilité.
Tandis qu’au contact
d’un liquide Texbymé-
nine se dilate peu, se brise
même quelquefois très rapidement,
Tendbyménine gonflée
vienfi presser de dedans
en dehors contre l’exbymé-
nine, fait hernie par les
solutions de continuité qu’elle
présente, ou bien se fait
jour par certaines ouvertures
naturelles, dont la place
était dès le début indiquée
sur Texhyménine (fig. 1064,
1065). La hernie grandit, et
de la sorte se forment un ou
plusieurs coecums contenant
une portion de la fovilla et
qui arrivent par leur extrémité
close au contact d’une
portion de la surface stigmatique
du gynécée.
Tandis qu’au contact d’un
liquide limpide, comme l’eau
pure, les tubes polliniques
finissent généralement par
éclater e-t laisser échapper la
fovilla (fig. 106i, 1066), en
présence d’un fluide plus
visqueux, tel que celui du
stigmate, ils s’allongent en
l’absorbant, s’en nourrissent
et accroissent lentement la
Fig. 1063. — Helianthème. Le pollen, germant dans
les anthères, envoie de là des tubes polliniques
qui se portent jusque dans les ovules.
masse de la fovilla qu’ils contiennent, mais ils n’éclatent point, demeurent
obtus cà leur sommet, ou plus rarement ils deviennent aigus et
plus ou moins striés ou ponctués; parfois aussi ils se renflent, se divisent
même, mais ils ne paraissent point normalement laisser jamais écouler
leur contenu.
Aurès les papilles stigmatiques sur lesquelles ils s’appuient, entre les-
ils sbnsiniient et que même ils traversent quelquefois, les tubes
C l in iq u e s trouvent pour s’ctayer ce qu’ou a nommé lo tissu conducteur.
FiG. 1064-1066. —
Grains de pollen traités par l’eau et dont le tube s ’allonge ou même
éclate au sommet pour laisser échapper la fovilla.
C’est un e n s e m b l e de phytocystes, ordinaireraey assez
qni tapissent le canal stylaire quand celui-ci existe, ou qui occupent
FiG. 1067. — Pollen dont les tubes
commencent à faire saillie.
F ig . 1068 1069. — Dentelaire. Ovule coiffé d’une masse
cylindrique de tissu co n d u c teu r {obturateur).
des styles pleins et qui se continuent à la surface des placentas. Los
fonicules ovulaires ' peiivout même faire partie du Çssu coiiductour et
aussi certaines expansions de ces funlcnlos ou / s
le nom d’obturateurs. Trop faibles pour se soulenir P“';
tubes rampent sur ce tissu ou s’insinuent entre ses miiilles. Aille