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150 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
moindre que cinq, ou intermédiaire cà cinq et à dix, ou pins considérable
que dix. La pléiostémonie suppose même dans certaines fleurs, comme
F ig . 384, 385. — Tetracera. Étamines
de formes diverses.
Fig. 386. — Lacistema. FiG . 3 81.— Hip p u r i s .
Fleur monandre. Fleur monandre.
celles des Rosiers, des Myrtes, etc., un nombre très considérable d’étamines.
Comme on pourra le voir en étudiant un peu plus loin les ques-
Fig3 3 8 8 . - Centranthus.
Fleur monandre.
Fig. 389-391. — Valériane officinale. F le u r triandre,
entière et ses deux moitiés.
tions de symétrie florale, les causes de la pléiostémonie seront le plus
souvent, ou le dédoublement, ou la multiplication. Dans la première,
une étamine sera remplacée par deux ou plusieurs étamines tenant la
place d’une seule; dans la dernière, c’est le nombre des verticilles de
ORGANOGRAPHIE DES PHANÉROGAMES. 151
l’androcée qui est augmenté; au lieu d’avoir un ou deux verticilles de
F ig . 392. - Vella.
Étamines tétra-
dynames, les quatre
grandes unies
deux à deux.
F ig . 393. — Bunias.
Étamines tétradyna-
mes, toutes libres,
les deux latérales
plus petites.
Fig. 3 9 4 . — Giroflée.
Étamines tétrady-
names, toutes libres,
avec glandes du disque
interposées.
F ig . 395. — Muflier.
Androcée didyna-
me; étamines inégales,
inséréessur la
corolle.
cinq étamines, une fleur pentamère, par exemple, en aura trois, quatre,
cinq ou davantage (fig. 560).
Staminodes.
C’est le nom des étamines stériles. Elles peuvent être réduites au filet
ou à une antbère rudimentaire, sans pollen. Ou bien elles deviennent glan-
F ig . 396, 397. — L o peùa, F le u r à deux étamines, dont une stérile, en bas,
transfoi'mée en staminode pétaloïde. Son diagramme.
duleuses, nectarifères. Ou bien encore elles se développent en lames péta