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lement avec l’extérieur par les stomates, exhalent de la vapeur d’eau
dans ces chambres, tant que l’atmosphère de celles-ci ne se trouve point
saturée.
Dès 1724, Haies constata (iig. 1005) qu’une plante telle qu’un Grand-
Soleil, haute de i mètre environ, perdait jusqu’à près de i kilogramme
d’eau par la transpiration en douze heures. On a depuis lors calculé qu’un
pied carré de gazon peu élevé perdait, dans un jour, près de 34 pouces
lit',. 1003. — Transpiration. Eau condensée sur deux lames de verre entre lesquelles on a
üxe le sommet d une branche feuillée plongée dans l ’eau par sa base ( P o u c S )
cubes d’eau. Cette ^ r t e n’est pas due à une simple évaporation, car les
plantes mortes, quoique encore fraîches, perdent beaucoup plus d’eau’que
les memes plantes vivantes, et une surface végétale donnée perd dans un
meme temps de deux à six fois moins de vapeur qu’une masse d’eau de
meme surface.
®n ne sait pas bien encore quelle quantité d ’eau une plante perd par
evaporation, relativement à celle qu’elle absorbe par ses divers organes •
mais 1 on admet une influence de la lumière, de la température et de l ’hu!
midite de 1 air sur la quantité d’eau transpirée.
Quant à la lumière, elle active tellement la transpiration, qu’on peut
conserver longtemps fraîche à Tobscurité une plante qui se flétrirait bientôt
par suite d’une perte d’eau considérable, si elle était exposée à la
lumière du soleil. Mais on n ’a pas suffisamment, dans toutes les observations
relalives à ce phénomène, dégagé de l’action de la lumière Tinfluence
de la chaleur solaire qui doit échauffer les tissus de la plante.
La chaleur active la transpiration ; celle-ci diminue donc avec le degré,
de température, mais elle existe encore à zéro et même à — 25 degrés.
Toutefois cette question est très complexe, parce que, la température de
l’air s’élevant, il deviendra relativement plus sec, et la transpiration
Eig. 1004. — Transpiration. Expérience de Guettard, dans laquelle on recueille condensce
la vapeur d’eau perdue par une branche d’arbre (Pouchet).
s’accroîtra, tandis qu’avec un abaissement de température on arrivera graduellement
au point de rosée, ce qui ralentira forcément la transpiration.
Plus, en effet, l’atmosphère est sèche, plus la transpiration augmente.
Cependant on a vu des plantes transpirer encore dans une atmosphère
saturée, parce que la température intérieure pouvait être plus élevée que
celle de Tair ambiant, et Ton a même admis qu’elles peuvent transpirer
dans Teau.
3Iais la transpiration n’est pas proportionnelle au temps, au poids, au
volume ou à la surface des plantes. Les plantes adultes transpirent plus
que des plantes très jeunes ou vieillies. Dans une feuille aérienne donnée,
qui a plus de stomates à la face inférieure qu’à la supérieure, la transpiration
de la première est supérieure à celle de la dernière, qui peut être
à :