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302 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
J). — Faisceaux primaires de la racine.
Tant que les divers phytocystes de la jeune racine remplissent un rôle
à peu près identique, ils sont peu différents les uns des antres par leur
contenu, leur forme, la consistance de leur paroi, etc. Mais dès que, la
racine grandissant davantage, son rôle se modifie, des modiiications correspondantes
se produisent diins sa substance. Comme il lui faut alors plus
de rigidité et de solidité, ses pbytocystes-cellules s’allongent et s’épaississent
en certains points déterminés pour servir d’instruments de support,
et se transforment Là en phytocystes-fibres. Comme aussi il lui faut donner
Fig. 883. — Racine dite binaire; section transversale de la portion centrale. VV, faisceaux
vasculaires; FF, faisceaux fibreux alternes. P, parenchyme cortical. R, gaine protectrice
corticale. G, péricambium.
passage à des fluides qui circulent activement dans le sens vertical, notamment
cà des gcTz, en d’autres points également bien déterminés, les
phytocystes primitifs se transforment en phytocystes-tubules qui, unis bout
à bout, constituent ensuite des vaisseaux. On peut donc dire qu’ici comme
ailleurs c’est l’apparition de la fonction qui détermine la création de
l’organe approprié.
En général, les vaisseaux et les fibres sont réunis en nombre plus ou
moins considérable pour former des masses allongées dans le sens vertical
et qui, sur une coupe transversale, représentent autant d’îlots, entourés
par la gangue primitive des cellules. Aussi a-t-on désigné ces amas sous le
nom de faisceaux, et Ton ajoute l’épitliète de primaires, parce que plus
lard il pourra se produire dans la même racine des faisceaux secondaires.
Dans la r,acine on distingue donc, à partir d’un certain âge, des faisceaux
primaires vasculaires (fig. 883-885, V V) et des faisceaux primaires
fibreux (FF).
Le nombre de ces faisceaux est ordüiairement en rapport avec celui
des racines secondaires qui naîtront sur une racine principale ; ainsi,
dans une plante où il y aura deux séries verticales de racines secondaires,
il y aura le plus souvent deux faisceaux vasculaires ou fibreux, occupant
un même plan diamétral (fig. 883). Avec trois, quatre, cinq séries de
racines secondaires, on aura fréquemment trois, quatre (fig. 884, 885), cinq
faisceaux écartés les uns
des autres d’un tiers, d’un
quart, d’un cinquième de
circonférence ; les faisceaux
seront donc disposés autour
de l’axe de la racine
dans un ordre parfaitement
régulier. Ils ne varient
guère d’ailleurs dans une
espèce donnée quand ils
sont en nombre peu considérable;
il n’en est pas toujours
de même quand leur
nombre dépasse cinq.
Deux cas pourront alors
se présenter, suivant les
plantes observées : ou bien
F ig . 884. — Féve. Coupe transversale d’une jeune
racine, à quatre faisceaux vasculaires VV et quatre
faisceaux fibreux FF alternes. E, épiderme.
les faisceaux prendront
assez de développement en épaisseur pour se rejoindre, se toucher suivant
Taxe de la racine; ou bien, ce qui est beaucoup moins commun, les
pbytocystes-cellules de la gangue primitive ne subiront point de modification
au centre ; les faisceaux vasculaires, par exemple, n’atteindront
point le centre de la racine ; et dans ce cas, celle-ci conservera au centre
un cylindre purement cellulaire ; c’est ce qu’on appelle sa moelle (fig. 884,
885, M), quoique l’existence d’une moelle ait été contestée dans les racines.
Faisceaux vasculaires. — Ges faisceaux sont formés de vaisseaux disposés
sur une ou sur un petit nombre de files rayonnantes; ils sont de
ceux qu’on nomme rayés, spiralés, réticulés, ponctués ; ' mais quand ils
sont spiralés, ils ne renferment point de spiricules déroulables. Ils se
produisent, dans un faisceau donné, de dehors en dedans ; leur développement
est donc centripète ; c’est là im caractère important de la
racine.
Le premier vaisseau formé dans une série se montre immédiatement
contre la face interne d’une assise cylindrique qui, composée d’une seule
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