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l’une de ces loges est petite, rudimentaire on même nulle, et le connectif,
en forme d’arc, est articulé et mobile sur un point voisin du sommet du
Fig . 328. — Monimia. Anthère
basifixe; filet accompagné de
deux glandes basilaires.
Fig. 329, 330. — Meliosma. An- Fig. 3 3 1 .— Monimia.
Ibère à appendice basilaire eu - Étamine accompapnliforme.
Filet appendiculé. gnée de deux glandes.
iilet. Un connectif peut avoir la forme d’une tête de clou, portant des
logettes insérées à sa face inférieure, ou tout le long de ses bords, ou
une antbère annulaire et continue, comme il arrive dans les Cyclanthera.
Fig. 332, 333. — Popowia. An- Fig. 334. — AnoneZZa.
thères à connectif épaissi, sail- Anthère surmontée
lant, coupé obliquement, de du connectif trianforme
variée. gulaire.
F ig. 335, 336. — Popowia.
Anthères à loges courtes,
sur l’angle d’un connectif
de forme variée.
Il y a des loges d’anthères sphériques, ovoïdes, obovoïdes, polyédriques,
en tube, en bissac, allongées comme un ver sinueux (fig. 383), etc.
Ces formes sont, en un mot, extrêmement diverses.
Au lieu d’être verticale, la ligne de déhiscence d’une anthère peut être
oblique ou transversale. Mais ce qu’on décrit le plus souvent comme une
ligne de déhiscence transversale, c’est, dans une anthère à loges très
surbaissées, l’ensemble de deux fentes conftuentes par leur sommet en
une seule ouverture linéaire et béante. Quand les deux lignes de déhiscence
se continuent ainsi, occupant
le dos ou la face de l’anthère,
leur réunion forme une ouverture
arquée à concavité inférieure, en
fer achevai ou Mppocrépiforme.
Le filet de l’étamine, quoique le
plus souvent étroit et allongé,
atténué graduellement de la base
au sommet (subulé ), peut aussi
présenter d’autres formes très variées.
Il peut être aplati, membraneux,
dilaté, foliiforme, denté,
découpé de façons diverses. Beaucoup
¥ Al l ium ont un large filet
pétaloïde, partagé supérieurement
en trois dents dont la médiane
seule supporte l’anthère.
Quand les filets sont élargis ou
pétaloïdes, ils peuvent se recouvrir
les uns les autres dans le bouton,
avoir une préfloraison, comme
F ig . 337, 338. — Étamines de Mélastomacées;
les pétales. L'es anthères sont
prolongements divers du connectif.
même quelquefois dans ce cas.
De plus, chaque filet peut avoir une estivation individuelle; et tandis
que dans la fleur épanouie il deviendra rectiligne, dans le bouton on le
voit chiffonné, replié ou enroulé sur lui-même, incurvé ou involuté, etc.
Pollen. — La poussière fécondante que renferment les anthères et
qui s’en échappe, lors de l’épanouissement des fleurs ou un peu plus tôt,
est souvent formée de grains très fins, qui sont les analogues des ovules
mâles, de couleur variable, mais fréquemment jaunes, et de formes également
très variées (fig. 356-361). Il y en a de sphériques, d’ellipsoïdes, de
cubiques même. Dans les Monocotylédones, ils ont souvent la forme d’un
grain de Blé ou d ’Avoine (fig. 359), avec un sillon longitudinal d’un seul
côté. La même forme est fréquente dans les Dicotylédones, mais avec trois
sillons longitudinaux équidistants. Quelquefois le grain de pollen est
allongé en baguette. Ailleurs il est polyédrique, assez souvent triangulaire,
comme dans les Onagrariées (fig. 357), avec trois angles mousses. Sa surface
peut être rayée, annelée, à facettes, ou lisse, ou chargée de papilles.
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