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cette rudesse de leur lige qui les fait employer à polir les bois et même
les métaux peu résistants. La carapace des Diatomées, Algues microscopiques
des eaux douces ou salées, conserve exactement la forme de la
plante vivante, grâce à un dépôt analogue abondant, de nature souvent
siliceuse.
On trouve aussi quelquefois, dans les petits cristaux déposés dans les
parois de cellulose, des carbonates ou autres sels de magnésie, de fer, etc.,
souvent associés d’ailleurs au carbonate de cbaux.
Les acides organiques qui, dans les pbytocysles, se trouvent combinés à
la cbaux ou à quelques aulresjtases , sont, moins souvent que l’acide oxalique,
les acides tartrique, citrique, malique, etc., abondants surtout dans
la pulpe de certains fruits, dans certaines tiges et feuilles charnues. On
les considère comme des produits d’oxydation ou de dédoublement d’autres
principes immédiats des pliytocystes. Dans les poils qui couvrent certaines
portions des jeunes divisions des racines, il y a aussi, nous le verrons,
production de substances acides, et surtout d ’acide carbonique, qui ont la
propriété d’attaquer les carbonates et de rendre solubles certains sels.
Ceux-ci peuvent, par suite de cette transformation, être absorbés par les
racines et passer du sol dans l’intérieur de la plante.
P . — Alcaloïdes, substances azotées.
Les alcaloïdes contenus dans les pbytocystes constituent d’ordinaire les
médicaments les plus actifs qui nous soient fournis par le règne végétal,
et en tons cas ils donnent à certaines plantes ou à certaines parties des
plantes des propriétés fort importantes. Ce sont d’ordinaire des composés
azotés et formés en outre de carbone et d’hydrogène. Quelques-uns,
comme la nicotine, la conicine, ne renferment pas d’hydrogène et sont
liquides et volatils. On croit qu’ils n ’existent dans les plantes qu’à l’état
de sels. Ceux des Quinquinas par exemple, comme la quinine, la cincho-
nine, la quinidine, sont considérés par plusieurs auteurs comme étant
combinés avec l ’acide quinovique. Ceux des St ry chnos , comme la
strychnine, la brucine, donnent au contenu des phytocystes une amertume
très prononcée. L’alcool les dissout et leur présence se reconnaît
facilement par l’action d’une faible dose du réactif de Schulze (acide phos-
pborique et percblorure d’antimoine) qui les colore en rouge, en jaune ou
en blanc, et mieux par le réactif molybdique, l ’acide pbospho-antimonique
n’ayant d’importance réelle que pour la recherche de l’atropine.
. Beaucoup d’autres composés azotés se trouvent dans les pbytocystes de
toutes sortes, notamment du gluten dans ceux des grains de Blé; de la
légumine dans ceux des graines des Pois, Haricots, Fèves, Lupins, Lentilles,
etc. ; de l’émulsine et de l ’amygdaline dans les Amandes amères,
les feuilles de Laurier-cerise ; de l’asparagine dans un grand nombre de
jeunes organes des plantes. Cette dernière substance paraît être l’origine
de beaucoup d’autres matières azotées qui se forment dans les végétaux,
notamment de celles qui constituent la portion protoplasmique des phytoblastes.
Nous aurons à étudier ultérieurement le rôle, considérable peut-
être, qu’elle joue dans la formation des tissus et des organes.
Q. — Gaz.
Les gaz qui entrent dans la composition de l ’atmosphère se rencontrent
tous dans les phytocystes et dans les autres cavités des plantes, les méats,
les lacunes, etc., en proportions variables. Il peut aussi s’y trouver quelques
antres gaz ou corps gazéiformes. Ils sont, ou dissous dans les
liquides, ou à l’état de liberté ; et les pbytocystes âgés dans lesquels les
solides et les liquides ont en grande partie disparu, sont souvent remplis
de divers mélanges gazeux, notamment d’air, ou pur, ou plus ou moins
modifié au point de vue de sa composition quantitative.
MU L T I P L IC A T IO N DES PH Y T O C Y S T E S
Formation des tissus.
Nous avons vu (p. 253) qu’un phytocyste peut à lui seul constituer une
plante ou un organe végétal, et que, quelquefois même, le phytocyste-
plante est considérable comme taille et très compliqué comme forme. Mais
le plus souvent, quand la plante s’étend quelque peu en dimensions, ce
n’est plus un seul phytoblaste qui suffit à l’élaboration de ses matériaux.
Fig . 8 6 4 .— Sphoeroplea. Multiplication des phytocystes F ig . 865. — Phytocystes se
à l’intérieur de spores cn germination; division en divisant successivement en
deux, quatre éléments, etc. deux, puis quatre éléments.
Le premier phytoblaste existant se multiplie alors; il se dédouble; puis
cbacune de ses parties se dédouble elle-même ou se divise en un certain
nombre de masses secondaires. Si ces parties, dont le nombre peut devenir
en peu de temps très considérable, ne s’abandonnent pas les unes les
autres, mais constituent une colonie unique, il se produit entre les divers
éléments des cloisons mitoyennes qui font partie des pbytocystes. Cet
ensemble constitue un tissu.
19 BAILLON.
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