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parfois aussi élargie eu travers, ou presque globuleuse, ou réuiforme,
ou aplatie, ou de formes extrêmement variables (fig. 308-352).
L’anthère peut être représentée par une sorte de sac dont la cavité
unique renferme le pollen ; on la dit alors uniloculair e. Si elle a en
F ig . 308. — Vochijsia. An- F i g . 309.—Amaryllis. F ig . 3 1 0 .— Iris. F i g . 311. — W d w -
thère biloculaire, ia - Étaniiae à anthère Anthère basi- ja/iora. Anthère détrorse,
entière et coupée biloculaire, dorsi- fixe, extrorse, hiscente longituen
travers. fixe el versatile. dos et face. dinalemcnt.
même temps un filet avec le sommet duquel sa base se continue, on la dit
basifixe (fig. 308, 310). Mais plus souvent le filet s’insère vers le
milieu de la bauteur de l’an th è re , soil
en dedans, soit en dehors (fig. 309).
Ordinairement alors l’anthère s’ouvre
par une fente longitudinale qui est située
du côté opposé à l’insertion du filet, et ce
côté s’appelle la face de l’anthère, tandis
que celui où s’insère le filet, est son dos.
Si la face de l’anthère, avec sa fente longitudinale,
regarde le centre de la fleur,
l’anlhère est introrse (fig. 308). Si, ce qui
est plus rare, c’est le dos qui regarde en
dedans, la face étant tournée vers l’extérieur
de la fleur, l’antbère est extrorse
(fig. 310). Du côté où la loge s’attache au
filet, la paroi de l’anthère présente souvent
un épaississement plus ou moins prononcé
qui s’avance dans l’intérieur de la
F i g . 312.
Solanum. Anthère
à faux
pores.
Eig. 313.
Boschia. Anthères
uniloculaires et
porricides.
loge, comme dans certaines Malvacées, Cucurbitacées, etc. ; mais il ne
faut pas confondre cette loge unique, ainsi plus ou moins incomplètement
partagée en deux logettes, avec une anthère biloculaire.
Bien plus ordinairement, en effet, les anthères ont deux loges, sont
biloculaires. Les deux loges, tantôt introrses, et tantôt extrorses, sont
unies l’une à l’autre par une bandelette de consistance variable, qu’on
nomme connectif et à laquelle s’insère le filet. Le connectif peut aussi
être basifixe, s’insérant par sa base au sommet du filet avec lequel il
est continu (fig. 308, 310). Mais plus souvent le sommet atténué de ce
filet vient s’attacher, soit sur la face, soit sur le dos du connectif. Dans
ce dernier cas, le connectif est dorsifixe (fig. 309). Assez souvent aussi,
c’est au fond d’une étroite cavité conique dont la portion inférieure du
connectif est creusée, que s’insère le sommet aminci du filet.
Quand le sommet du filet est ainsi très atténué, l’anthère est souvent
mobile sur lui. Elle peut alors, au moment de l’épanouissement, se
ITg . 314.— Quapoya. Filets
monadelphes. Anthères
collées bords à bords et
s’ouvrant latéralement.
Eig . 315. — Cassylha. Étamines
à anthères valvi-
cides dont les panneaux
se relèvent.
F ig . 316.— Nectandra. Anthère
à quatre logettes valvicides,
s’ouvrant par des panneaux
qui se relèvent.
renverser et devenir extrorse d’iiltrorse qu’elle était primitivement, ou
réciproquement. Elle est en ce cas dite versatile.
Très ordinairement, les deux loges de l’anthère sont plus rapprochées
l’une de l’autre par leur face que par leur dos. Quelquefois cependant
elles sont tout à fait latérales, et la portion du connectif qui leur est
interposée est aussi large, par conséquent, en dehors qu’en dedans.
Quand une anthère s’ouvre par deux fentes longitudinales, celles-ci
sont normalement intérieures avec une anthère introrse ; extérieures
avec une anthère extrorse. Mais quelquefois aussi les lignes de déhiscence
répondent exactement au bord libre des loges : elles sont marginales.
Il y a des anthères qui s’ouvrent au sommet, ou quelquefois à la base
de leurs loges, par un pore. Dans les anthères porricides (fig. 324),
l’ouverture, ordinairement circulaire, surmonte quelquefois un prolongement
pinson moins atténué de la loge,une sorte de tube creux (certaines
Ericacées, Pyrolées, etc.). On a souvent aussi pris à tort pour un pore
plus ou moins allongé une fente courte de Tanthère. D y a le plus ordinairement,
en pareil cas, un sillon de déhiscence occupant toute la longueur
de l’anthère, mais ses bords ne se séparent l’un de l’autre que dans une
étendue très restreinte et généralement voisine du sommet (fig. 312, 349).