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634. TUAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
làisceaux transversaux ou obliques de renforcement, qui se joignent aux
laisceaux longitudinaux passant verticalement d’un segment à l’autre de la
tige.
Il y a d’ailleurs des Monocotylédones ligneuses, telles que les Dracoena,
les Yucca, etc., dont la tige, souvent ramifiée, soepaissit d’une façon
continue et bien plus manifeste en apparence, à peu près comme celle des
aibies dicotylédonés. Ou sait aujourd’hui qu’outre un cylindre central
composé de la façon que nous venons de dire, ces liges possèdent des
biisceaux extérieurs qui naissent dans la zone parenchymateuse périphérique,
sous la forme d’une zone génératrice qui produit des faisceaux
libéro-ligneux sans connexion avec les feuilles. Dans la période végétative
suivante, une nouvelle zone génératrice se produit plus en dehors encore ;
il s’y forme de plus jeunes faisceaux libéro-ligneux, et ainsi de suite. Aussi
ces tiges peuvent-elles acquérir des dimensions considérables, comme il
Yrive dans les vieux Dragonniers, tels que celui d ’Orotava cà l’île de
lénérilfe (fig. 920), cité par tous ies voyageurs, mort aujourd’hui, mais
qui avcTit atteint plus de G mètres d’épaisseur.
T I G E D E S A C O T Y L É D O N E S '
Il fout d’abord remarquer, d’une manière générale, que dans ces tiges,
toujours constituées au début par des phytocystes-cellules, le point végétat
i f du sommet esl consiaïnment formé par \à cellule terminale, et non
pas, comme dcans les caxesdes Phanérogames, constitué par un triple c entre ”
d éléments, représentant un plérome, un périblème et un dermatoaène
(p. 308).
A partir de ce point végétatif, les phytocystes peuvent se modifier,
comme forme et comme consistance, sans cesser d’appartenir à la catégorie
des cellules ; c est ce qui arrive dans les axes des Cryptogames dites
cellulaires, notcamment dans les Mousses, où cependant l’on distingue déjà
des phytocystes épidermiques et souvent aussi des éléments intérieurs
plus épais et plus allongés, répondant à des nervures et servant à donner
à la tige une certaine solidité. D’autres Cryptogames, comme les Fougères,
les Lycopodiacées, les Équisétacées, les Marsilécacées, sont, au contraire,’
dites vasculaires (p. 233); leurs phytocystes intérieurs se. transforment
en partie pour constituer des faisceaux fibro-vasculiiires.
Dans les Lycopodiacées, par exemple, où la tige, cylindrique, cannelée
ou comprimée (fig. 921, 923), se ramifie parfois par dichotomie, égale ou
Illégale, les faisceaux représentent, sur une coupe transversale, des bandes
plus ou moins inégales de vaisseaux scalariformes (fig. 929), c’est-à-dire
de tubes annelés ou rayés qui, au lieu d’être demeurés cylindriques, ont
été comme comprimés les uns contre les autres et ont la coupe transversale
polygonale. Aux extrémités de ces bandes se trouvent souvent des trachées,
et les vaisseaux sont généralement d’autant plus gros qu’ils s’en rapproclient
davantage. Une zone libérienne contenant des pbytocystes grillagés
entoure ces faisceaux. Dans les Sélaginelîes, on compte un, deux, trois
(fig. 921) ou un plus grand nombre de ces faisceaux, suivant les espèces;
011 voit qu’ils ne sont pas disposés dans un ordre circulaire et ne torment
pas de cylindre central régulier. Dans les Lycopodes, ce cylindre peut
exister, formé d’un nombre variable de faisceaux, entourés d une gaine
commune. Ln dehors se trouve une écorce parenchymateuse, traversée par
les faisceaux qui se continuent avec ceux des feuilles. Dans les Psilotum
F ig . 921. — Tige de Lycopodiacée {Sélaginelle), coupe transversale. Il y a, au centre
du parenchyme commun, trois faisceaux parallèles et inégaux.
(fig. 923, 924), le faisceau central est aussi régulièrement disposé autour
d’un centre médullaire.
Les Prêles ont des tiges formées de segments cylindriques, superposés
et articulés, au point d’union desquels se voient des gaines tubuleuses,
découpées sur le u r bord supérieur d’un nombre variable de dents, qui
ont été souvent considérées comme les sommets d’autant de feuilles
verticillées et unies inférieurement. Les tiges sont simples ou ramifiées,
et dans ce dernier cas les rameaux sont verticillés. Tige et rameaux sont
cannelés; et c’est dans l’intervalle de leurs côtes verticales saillantes
que sont disposés en files les stomates, cachés par des phytocystes accès