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collent ensuite les uns aux autres par des poils courts qui occupent leurs
bords ; ce n’est pas là une adelpbie réelle.
On nomme syngénésie l ’union des étamines par leurs anthères. Elle est
rarement réelle ; mais le plus souvent les anthères, primitivement indé-
FIG 368. — Chiranthodendron. Fleur F iG . 3 6 9 .— C/iiraniàoiZendron-Fleur coupée
entière, à c;uq étamines monadelphes. en long, à cinq étamines monadelphes.
pendantes, se collent par leurs bords. Elles forment ainsi un tube qui,
dans les Composées, par exemple (fig. 380, 381), est ordinairement parcouru
par le style; et celui-ci, en s’allongeant, ramasse, à 1 aide de poils
Fig. 370. — Trichilia. Éta- F i g . 3 7 1 .— Swieienia. Fig. 372. — Garcinia. Étamines
mines monadelphes. Étamines monadelphes. pentadelphes,
particuliers, dits collecteurs, le pollen déjà versé dans l’intérieur du tube
par les anthères ouvertes avant la floraison.
Linné a distingué plusieurs de ses classes de plantes sous les noms de
Monadelphie, Diadelphie,.... Polyadelphie, Syngénésie. Il admettait
aussi une classe nommée Gynandrie, dans laquelle il plaçait les plantes
Fig. 373. — Baobab. Étamines monadelphes.
dont les étamines sont unies au style, comme il arrive dans les Orchidées,
les Aristoloches, les Styl idium, Phyllachne, Levenhookia, etc.
Nombre et situation des étamines. — Linné distinguait aussi un certain
nombre de classes de plantes par le nombre des étamines; c’est ainsi
Fig. 374, 375. — Melaleuca. Étamines pentadelphes.
qu il établit’les groupes qu’il nomme : Monandrie, Diandrie, Triandrie,
Tétrandrie, Pentandrie , Hexandrie, Heptandrie, Octandrie, Ennéan-
drie, Décandrie, suivant que la fleur comprend une (fig. 386-388), deux,
trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf ou dix étamines. Sa Dodécandrie
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