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enveloppe les deux latéraux, qni enx-inêmes recouvrent les deux postérieurs.
Ces derniers sont valvaires par leur bord supérieur. Les pétales,
libres, alternes avec les divisions dn calice, sont rapprocbés en une
corolle dite papilionacée (fig. 294). Le pétale postérieur, seul de son
Eig. 2188. — Vicia Faba. Port.
espèce, et nommé étendard ( v e x i lhm) , est obovile, émarginé, atténué
inférieurement en un large onglet à bords involutes. Les deux pétales
latéraux, appelés ailes (aloe), symétriques entre eux, bien plus courts
et plus étroits que l’étendard, ont un limbe irrégulièrement et obliquement
oblong, avec une saillie inférieure unilatérale, et un long onglet
yrêle et arqué. Les deux pétales antérieurs ne sont ni égaux ni sembla
rd pori a I aut.e. Leur lunbe est irrégulier, prolongé aussi à la base de
rëoTlT r ( T r s ' ' u po a„t a sa sui' 'lrarc e externe, non loin du somme¡t" édgea lceemttee not rbeiolslestetse,
une depressmn par lac,nelle il adhère à une saillie correspo dm e d)
la face interne de fade. L’onglel est également grêle el arqué adl éran
par son bord inlérieur, dans une certaine étendue, avec le bo’rd corre
pondant du petalo symétrique. Celle adhérence étroite se prolon»e dans
toute la hauteur du limbe ; il eu résulte une seule pièce U n e e , a r i
lapproelieinenl des deux pétales antérieurs, el à laquelle ou a donné
le nom de carene ( canna) . Dans le bouton (lig. 2183) la carène
est recoiiverle par les aües, qui, à leur tour, ’’
sont enveloppées par l ’étendard ; ce mode
d’imbrication a reçu le nom de préfloraison
vexillaire. L’androcée est formé de dix étamines,
légèrement périgynes, comme le pé-
naiitbe, et superposées, cinq aux divisions
du calice, et cinq, plus courtes, aux pétales.
Leurs filets sont diadelpbes, neuf d’entre eux,
les antérieurs, étant unis dans leur portion
iniérieure en un tube fendu supérieurement.
La dixième étamine, superposée à l ’étendard,
et nommée, pour cette raison, l’étamine vexil-
F ig . 2189. — Vicia Faba.
laire, demeure indépendante au côté supé-
Diagramme floral.
rieur de la lleur. Le sommet libre de chaque filel supi.orte une anthère
ëéeJë T™’ ‘' f P'“' rt®'"" ¡'«"les longitudinales. Lo gyné-’
cee est forme dui i seul carpelle, superposé au sé|iale antérieur et coin
pose d'on ovaire uniloculaire, presque sessile,' surmonté T’un s. lë
mflecbi 10,1 le sommet se dilale en une petite tête stigmalifère, au-dessous
de laque e le bord dorsal du style porte un bouquet de poils rapprochés’
d h n ' lT t a î'™' supporte un placenta loiigiiuh
ë les 1 ®“'' %'¡''®"®s s'insèrent des ovules eu nombre variab
e, descenilants, campylotropes, avec le micropyle dii-igé en haut et eu
eliors. Le fru.t es. une gousse allongée, presqim cyliudtdque, oT un eë
mprimra, epaisse, cbarnue, puis coriace, s’ouvrant en deux valves par
deux fentes longitudinales, et contenant, dans une cavité unique un
nombre variab e de graines, desceudaiites, campylotropes. Celles-ci ’alla
cliees par une large ombilic, renfcrmeni sous leurs tegumeil.s é ë’is Të
embryon charnu a cotylédons ép.ais et à radicule inflértiie, accoëbante
sans albumen. La Fève es. une plante herbacée, annuel’le! rTeuiëÎë)
allCLiies, composees-pennées, à folioles en nombre variable (de une à trois
pa res), iiisymelnques, eiiliêres, avec Fe.xtrérailé du r.ichis avor.éë
leduite a une languette étroile, accompagnées de deux stipules latérales’