
phjdocystes cTplatis, tabulaires, très variables de forme quand on les considéré
de face (fig. 932-937). Souvent transparents ou incolores, ils ren-
erment rarement des corps solides, comme des masses de matière colorante,
de substances de réserve, des cristaux (fig. 858), etc. Ils sont assez
souvent, dans les tiges vertes, entremêlés de stomates (fig. 932-939) et
souvent aussi ils se dilatent k leur face externe en saillies diverses’ et
meme en poils, simples, rameux, étoilés, peltés, formés tantôt d’un seul
et tantôt de plusieurs phytocystes (fig. 817-821), souvent même en poils
glanduleux que nous étudierons à propos des organes de sécrétion.
La paroi des phytocystes épidermiques, souvent plus épaisse en dehors
sur la surface libre, que dans ses autres portions (fig. 830), se cuticularis’e
souvent de ce cote. La cuticule est pour l’épiderme et pour les parties
qu il recouvre un agent de protection contre les milieux extérieurs Sa
substance représente une modification de la cellulose du phytocyste,
modification plus ou moins profonde suivant le point de l’épaisseur de la
paroi que l ’on considère, mais toujours telle que les réactions de la cel-
lu ose y ont disparu. La teinture d’iode, avec ou sans acide sulfurique la
colore en jaune plus ou moins brun, et non en bleu. L’acide sulfurique
concentré ne la dissout pas, et elle est, au contraire, dissoute par l’ébul-
lition dans la potasse. La cuticularisation peut s’étendre aux parois latérales
des phytocystes épidermiques; et sur leur surface libre, la cuticule
peut projeter des saillies, nodosités, arêtes, crêtes, qui de loin peuvent
ressembler à des poils courts, etc. L’action prolongée de divers liquides
parfom meme de l’eau, peut séparer du reste du phystocyste la paroi culti-
cuarisee LerecYtif de Schulze isole rapidement, sans la détruire, la
cuticule de 1 epiderme. La cuticule peut renfermer dans son épaisseur des
substances grasses, cireuses, salines, siliceuses, etc., qui peuvent s’en
échapper dans certaines circonstances. Les tiges peuvent, nous l’avons
vu, porter des stomates, qui seront étudiés à propos du tissu des feuilles.
B. — Liège ou suber.
^ ^ l i e g e (fig. 901) ou suber, qui existe à la surface des tiges en dedans de
epiderme, est une production secondaire des phytocystes corticaux qui se
suberifient: c est-a-dire que, tandis que leur contenu protoplasmique ou
iquide dmparait vite et se trouve généralement remplacé par des gaz
eur p ^ o i presente des modifications qui rappellent assez la cuticularisa-
tion et ne bleuissent plus quand on les traite par la teinture d’iode et
acide sulfurique, en même temps que l ’action de l’acide azotique bouil-
ant la transforme en acide subérique. Le chlorate dépotasse et l ’acide
azotique donnent avec elle une substance grasse, résineuse ou cireuse,
que dissolvent l ’alcool et l ’éther.
La plupart des phytocystes de l ’écorce peuvent se siibériser. Quelque-
ois ce sont ceux mêmes de l ’épiderme, comme il arrive dans certains
Saules, Poiriers, Viornes, etc. Une cloison tangentielle se formant dans-
l’un d’eux, le subdivise en deux phytocystes, dont le plus intérieur se
subdivise ensuite lui-même, par cloisonnement tangentiel, en un nombre
variable d’éléments, qui se trouvent naturellemeut tous rangés en série
radiale en face du phytocyste épidermique primitif. Cette multiplication
des éléments est comparable à celle qui se produit dans la zone génératrice.
Plus souvent, au contraire, ce sont, en dedans de l ’épiderme, des élé-
Fig. 901.
haut
31. — Groseillier à maquereaux. Goupe transversale d’une portion de la lige. En
, répiderrne et en bas le liber, au-dessus duquel sont disposés les phytocystes de
toutes variétés du Liège, dédoublés en séries radiales.
ments du parenchyme cortical qui se subérifient. Ges éléments appartiennent
à la première couche sous-épidérmique, plus rarement à la
deuxième, à la troisième, ou encore à une couche plus profonde, même
à celle qui est en contact avec les phytocystes-fibres les plus extérieurs du
liber, ou aux pbytocystes-cellules interposés aux faisceaux libériens.
Les séries de phytocystes subéreux qui se produisent en pareil cas, ne
sont plus, bien entendu, en rapport exact, pour les dimensions et les
limites, avec les phytocystes épidermiques auxquels ils sont intérieurs;