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100 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
une hauteur très variable de l’entre-noeud, ou bien tout en haut de celuici
, soit en dessous d’une feuille, soit latéralement,
soit même de l’autre côté exactement de
l’axe, auquel cas l’inflorescence est oppositi-
foliée. UEry tk ro ch ito n hypophyllanthus doit
même son nom à ce que son inflorescence, qui
répond à l’aisselle d’une feuille placée plus
bas, remonte jusque vers le milieu de la face
inférieure de la côte d’nne feuille superposée.
Les inflorescences réellement épipliylles ne
doivent leur origine qu’à un phénomène d’entraînement.
Dans les Leptaulus, singulières
plantes appartenant au groupe des Mappiées,
groupe dans lequel les entraînements sont nombreux
et fréquents, on a cru, en voyant une
cicatrice sur l’un des côtés de la feuille, qu’elle
répondait à la base d’une stipule tombée; elle
répond cependant à la base d’une petite inflorescence
entraînée jusque sur le côté d’une
feuille et qui, en se détachant par sa base,
Fig. 184. — Helwingia. Inflorescence
axillaire entraînée
sur la surface supérieure de
la côte (Je la feuille.
laisse ainsi sur le rameau une trace du point où elle devenait libre.
Fig. 185. — Petagnia. Axes floraux latéraux
entraînés sur le réceptacle de la
fleur, qui représente l’axe central de
l’inflorescence.
F i g . 186. — Phyllonoma. Inflorescences
axiliaires entraînées sur les
feuilles jusque près du sommet de
leur face supérieure.
11 y a même des ovaires, comme celui àn Petagnia {ûg. iSb), petite
plante méditerranéenne de la famille des Ombellifères, qui supportent
des fleurs ou des inflorescences. Celles-ci sont en réalité entraînées sur la
surface d’un réceptacle ou rameau creusé en forme de sac et dans lequel
est enchâssé l’ovaire infère.
Vrilles.
Les plantes à tiges grêles peuvent se soutenir en enroulant ces tiges en
spirale autour des objets voisins ; elles sont alors volubiles (p. 25). Les
vrilles sont des organes qui se comportent comme ces tiges et servent au
même usage. Les vrilles peuvent être formées par des rameaux enroulés.
E ig . 187. Hugonia. Crocs par lesquels s’attache la plante et qui sont les axes
latéraux inférieurs modifiés de l’inflorescence.
OU bien par des divisions d’inflorescences, c’est-à-dire par des organes
axiles, et quelquefois ces axes modifiés portent des feuilles amoindries,
ou des bractées, ou des fleurs, comme dans la Vigne. Ailleurs ces axes se
réduisent à un simple croc qui retient les lianes aux corps voisins ; ce
sont des épines arquées (fig. 187).
D’autre part, les appendices peuvent se transformer en vrille, quelquefois
même ceux de la fleur. Les Metkonica s’enroulent après les objets voisins
par le sommet de leur feuille enroulé en spirale. Dans les.Capucines,
certaines Clématites, c’est le pétiole qui s’enroule de la sorte une on
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