
, ,.u .
i|j
■ ; Vt' ■
Y S
lie voir que son raphé deviendra ventral de dorsal qu’il était primitivement
et que son micropyle deviendra inférieur et extérieur.
Quand il y a dans une loge ovarienne de nombreux ovules disposés en
deux séries verticales, ils sont souvent borizontaux ou à peu près, et
anatropes, leur micropyle étant tourné de telle façon que les ovules d’une
Fig. 477. — Penæa. Ovule Eig. 478. — Pseudanlhus.
ascendant; raphé dorsal; Ovule descendant, coiffé
micropyleenbaset en dedans. d’un obturateur.
FiG. 479. — A e x to x ic um .
Ovules descendants, coiffés
chacun d’un obturateur.
série regardent ceux de l’autre par leurs rapbés ; on dit quelquefois en
pareil cas qu’ils se tournent le dos (fig. 470).
Obturateur. — Outre les ovules, les cavités ovariennes peuvent contenir
des productions de forme très variée, naissant aussi de leur paroi,
et qui viennent généralement tôt ou fard se mettre en contact avec les
Fig . 480. — Caletia. Ovule descendant,
coiffé d’un obturateur.
F ig . 481, 482. — Dentelaire. Obturateur
à deux âges différents.
véritables ovules, parfois avec leur base, plus souvent avec leur région
micropylaire, dont ils coiffent l’ouverture et dans laquelle ils peuvent
même envoyer un prolongement. Assez souvent aussi ces corps se mettent
en contact avec des processus envoyés par le sommet du nucelle au dehors
de l’ouverture micropylaire. Ces obturateurs ont été regardés, mais souvent
à tort, comme des ovules stériles, modifiés dans leurs formes pour
concourir à un but particulier; on les a souvent classés parmi les tissus
ORGANOGRAPHIE DES PHANÉROGAMES. 171
conducteurs qui facilitent la fécondation des ovules. Les Luphorbiacées
présentent des exemples nombreux et variés de ces obturateurs. Ceux
des Lupbqrbes, par exemple, ressemblent souvent à une espèce de cloche
qui coiffe le micropyle et envoie dans son intérieur une sorte de battant
étroit (fig. 478, 480). Celui des Dentelaires a la forme d’un bouchon qui
naît du sommet de l’ovaire et finit par s’appliquer également sur le micropyle
de l’ovule (fig. 481, 482).
Disque, N ec ta ir e s.
Le réceptacle floral se recouvre souvent à sa surface d’une couche de
tissu glanduleux. La formation de ce tissu est tardive, et il en résulte
qu’il ne se produit pas là où sont déjà implantés des organes floraux. Là
Fig . 483, 484. — Melicocca. Disque circulaire, extérieur aux étamines.
OÙ le réceptacle a la forme d’une coupe concave, sa surface intérieure
peut en être entièrement tapissée, et souvent aussi il s’épaissit beaucoup
vers ses bords. Sur les réceptacles convexes, il se manifeste de préférence
Fig. 485. — Cupania.
Disque régulier, extérieur
aux étamines.
F ig . 48G. — Sapindus. Disque
régulier, extérieur aux étamines.
Fig. 487. — Trichilia.
Disque hypogyne glanduleux,
continu.
autour ou au-dessous de la base du gynécée ; d’où le nom d’bypogyne
qu’on donne en pareil cas au disque. Il peut alors former un anneau
continu (fig. 487), ou bien se diviser en lobes, ou même en glandes tout
a fait distinctes (fig. 488, 494). Souvent il entoure d’un bourrelet les
insertions des étamines, du périantbe même. Dans les Crucifères hypon?—
l’:.:
l ï ! k
iï'V
I?