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très faible ou nulle. Les feuilles qui absorbent peu d’eau sont aussi celles
qui en perdent le moins par la transpiration; ce,qui tient vraisemlilal'iG.
1005. — Transpiration. Expérience de Haies pour déterminer le poids de l’eau
perdue par un Grand-Soleil.
blement à l’étendue des orifices par lesquels le liquide peut pénétrer dans
une leuille donnée ou en sortir. On pense encore qu’il y a une périodicité
dans la transpiration, que le minimum a lieu la nuit, et le maximum
(Unger) « entre midi et deux heures ».
IV. — Respiration des plantes e t chaleur végétale.
La respiration des plantes a pour siège les phytoblastes, notamment leui
protoplasma ; elle est donc similaire des phénomènes chimiques produits
dans les capillaires généraux des animaux, et elle consiste, quoique avec
une faible intensité, en une combustion, par l’oxygène, de matériaux
bydrocarbonés, avec production de chaleur, d acide carbonique et de
vapeur d’eau. Ges phénomènes se produisent
dans toutes les parties des plantes, à
la lumière comme à l’obscurité : d’abord
dans celles qui ne sont pas vertes, comme
les racines, les tiges, les fleurs et les
fruits mûrs, et aussi, comme nous le verrons
plus loin, dans les graines en germi-
ViG. Ì006. — Hypoglossum, dont les cavités renferment
des saillies rameuses, qui multiplient
les contacts du fluide nourricier et du milieu
ambiant.
Fig. 1007. — Feuille à larges méats
respiratoires, séparés les uns des
autres par des bandelettes de pa-
rencliyme à cbloropbylle.
nation. Ils se manifestent également dans les parties vertes, notamment
dans les feuilles, les tiges herbacées, les calices verts, les fruits non
mûrs ; mais Là les produits de la combustion respiratoire sont moins abondants,
parce qu’ils sont mélangés des résultats de l’action de la chlorophylle
sur les composés oxygénés, notamment de ceux de la réduction de
l’acide carbonique dont l’oxygène est mis en liberté. ^
Pendant la floraison, comme pendant la germination, les combustions
respiratoires sont bien plus intenses. Il en résulte que l’élévation de température,
si légère dans la plupart des cas et, par suite, si difficile à
constater, devient également bien plus considérable. Dans les Aroidées,
par exemple, où un grand nombre de petites fleurs se trouvent rapprochées
dans une spathe commune, il y a plus d’un siècle qu’on a constate,
au moment de la floraison, une élévation de la température qui, dans cer