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La silique est une capsule, étroite et allongée, qui comprend trois panneaux.
Deux d’entre eux sont superficiels et parallèles à un troisième,
interposé, qui n’est qu’une fausse cloison
résultant d’un développement exagéré
des placentas. Les deux panneaux
superficiels se détachent par leurs bords
de cette fausse cloison, et cela chacun
par deux fentes ; il en résulte qu’une
silique s’onvre par quatre fentes et en
trois portions (fig. 050, 052). Les sili-
CLiles (fig. 658, 659) sont des siliques
courtes (on admet qu’elles sont au plus
trois fois aussi longues que larges).
Une capsule à deux ou plusieurs loges
peut s’ouvrir verticalement, suivant
la ligne dorsale de ces loges; elle est
alors lüculicide (fig. 661, 603).
En;. 0 4 9 .— Sterculia. Fruit forine
de cinq follicules ouverts.
Ou bien les cloisons de séparation des loges se dédoublent, et la capsule
est dite septicide (fig. 656, 057).
Ou bien encore les cloisons se brisent de façon à abandonner la paroi
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Fie. 050. — Chou. Silique
déhiscente.
F ig . 6 5 1 .— Pavot. Capsule
valvicide.
F ig . 652. — Girollée. Silique
déhiscente.
convexe des loges, et la capsule est septifrage. Une capsule peut être à
la fois septicide et loculicide (tìg. 065), ou même, quoique plus rarement,
à la fois loculicide, septicide et septifrage.
Si une capsule est uniloculaire, mais qu’elle s’ouvre en plusieurs valves,
les lignes de déhiscence peuvent être interposées aux placentas pariétaux,
F ig . 653. — Cadia. Gousse F i g . 654. — Embothr ium. F ig . 655. — Pois. Gousse
déhiscente. Follicule déhiscent. avant la déhiscence.
ce qui correspond à une déhiscence loculicide ; ou bien diviser les pla-
?iG. 6 5 6 . - Quinquina. Capsule Fig. 657. . — Digitale.
déhiscente de bas en haut. Capsule septicide.
•Fig . 658. — Thlaspi. Siliculc
à bords ailés.
centas eux-mêmes en deux moitiés (fig. 670), ce qui correspond à une
déhiscence septicide.
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