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graine renferme sous ses téguments un embryon entouré dTm albumen
cbarnu et buileux. Le style persiste an sommet de Tacbaine et se couvre de
longs poils soyeux. Tous les acbaines sont renfermés dans le réceptacle
persistant et dont la forme de gourde ne fait que s’accentuer davantage.
Pendant quelque temps, cette induvie demeure entière ; mais plus tard elle
se fend, à partir du sommet, en un petit nombre de panneaux qui s’écartent
les uns des autres, et qui laissent échapper les fruits proprement dits.
Certaines fleurs sont tout à fait femelles, parce que toutes les étamines
sont réduites à l’état de languettes sans anthères c’est ce qui arrive^ré-
quemment dans VA. sempennrens. D’autres sont uniquement mâles,
Fig. 2044, 2045. Atherosperma {Laurelia) sempervirens. F ru it entier
et déhiscent.
attendu que les carpelles demeurent rudimentaires, ou même disparaissent
complètement du fond du réceptacle. Ce dernier perd, dans ce cas,
beaucoup de sa profondeur et devient un sac moins baut que large.
On connaît deux espèces de cette section du genre Atherosperma. L une
est chilienne, c’est l’A. sempervirens (lig. 2044, 2045). La seconde croît
â la Nouvelle-Zélande, comme l’indique son nom spécifique (A. Novoe-
Zelandioe). Ce sont des arbres élevés, aromatiques, â feuilles opposées,
épaisses et coriaces. Leurs fleurs sont groupées en grappes simples ou
rameuses, ou formées de cymes axiliaires et terminales.
VAtherosperma Sassafras (Doryphora Sassafras E n d l . ) tire son nom
spécifique de ses usage en Australie. C’est une plante très aromatique,
dont le bois a l’odeur du Fenouil. Son écorce est employée comme stimulante,
sudorifique et carminative.
L’A. moschata L a b i l l . est très aromatique ; toutes ses parties ont une
saveur chaude, piquante, une odeur camphrée assez agréable. L’écorce,
qui possède ces qualités â un degré élevé, se présente sous forme de
DICOTYLÉDONES. 531
lames minces (de2 â 9 millimètres), fragile, glabre en dedans où elle offre
une teinte brune uniforme, blanchâtre dans toute son épaisseur, d’un gris
blancbâtre et rugueuse en dehors. Son odeur tient â la fois de celle du
camphre, de la badiane, de la muscade et de l’écorce de Winter. Sa
saveur est â la fois aromatique et amère, poivrée et camphrée. On conçoit
que ses propriétés doivent être énergiques. Une forte décoction de cette
écorce constitue un tonique et un antiscorbutique puissant. L’infusion
légère de la même écorce, soit fraîcbe, soit desséchée, et celle des feuilles,
sont employées en Australie comme substitutif du thé, soit pures, soit avec
du lait. G’est, dit-on (Backbouse), un apéritif assez efficace.
Fig . 2046-2048. — Atherosperma [Laurelia) Novæ-Zelandiæ. Fleur entière
et coupe longitudinale; diagramme.
L’A. sempervirens H. B n (Laurelia sempervirensTxjL. — L. aronlatica
P o iR. L, serrata B e r t . — L. crenata P oe p p . — Pavonia sempervirens
R. et P a v . ) es t a r om a t i q u e e t s t imu l a n t . S o n é c o r c e e s t u s i t é e a u
Chi l i d a n s le s p r é p a r a t i o n s c u l i n a i r e s , et son f r u i t y s e r t a u x m êm e s u s a g e s
q u e l a m u s c a d e , d o n t il a â p e u p r è s l ’o d e u r . L’A. Novoe-Zelandiæ (L a u relia
Novoe-Zelandiæ A. CuNN. ) ( fig. 2046-2048)e s t l é g è r em e n t a r om a t i q u e .
A la Guyane, les Siparuna sont employés aussi comme plantes aromatiques.
Le Vulnéraire de Cayenne est le S. guianensis A u b l . Il y a au
Brésil un S. Jhea S e em. Les Calycanthées ont Técorce aromatique.
IV étor 00 A AU-Spice de \a Caroline se substitue dans ce pays â la Cannelle,
comme tonique, apéritif et digestif; c’est le Calycanthus floridus L., qu’on
cultive dans nos jardins. Aux îles Mascareigues, les Tambourissa produisent
presque tous une gomme ou une gomme-résine odorante.