
m.
«(
î
ill
ms
■m
■i
;;r
toi
-,to ■f
du sac embryonnaire lui-même (fig. 1079), ce qui est plus facile encore
quand le sommet de ce sac est tout à fait dégagé, refoule parfois sa paroi
au point de contact (fig. 1074, 1076), peut même la perforer et, sans se
rompre lui-même, arrive plus ou moins directement au contact d ’une
vésicule embryonnaire, ce qui assure la fécondation et le développement
ultérieur de celle-ci en embryon.
Pom-comprendre ce qu’est cette vésicule dite embryonnaire, c’est-à-
dire 1 embryon à son premier état, lequel préexiste à l’imprégnation il
laut savoir quels développements se sont produits dans l’intérieur de ce
Fig. 1 0 7 7 .— Sacs embryonnaires multiples
d’une Crucifère, faisant saillie
hors du nucelle.
Fig. 1078.— Violetle. Ovule dans le
micropyle duquel le sommet du
tube pollinique s’est insinué.
sac et prendre pour exemple un des sacs les plus simples comme organisation
que l’on connaisse (fig. 1080).
Si, comme il arrive souvent en pareil cas, le sac embryonnaire est
produit par le phytocyste terminal de la rangée nucellaire centrale, on
voit ordinairement ce phytocyste se partager en deux autres.
L’un d’eux, le supérieur, se divise ordinairement en deux autres encore
qui sont superposés.
L’autre, l’inférieur, grandit généralement vite ; son noyau se partage
bieiito suivant le procédé général de multiplication qui a été étudié
(p. y ) 4 ) , en deux masses nucléaires secondaires.
L’une d’elles se porte vers l’extrémité supérieure du sac embryonnaire
extrémité qui refoule, comprime et réduit bientôt à une masse rudimentaire
les deux cellules qui surmontent le véritable sac, de même que celles
des cellules nucellaires qui coiffaient en haut ces parties (fig. 1080, 3® et
4® fig.).
L’autre noyau se porte vers l’extrémité inférieure du sac (fig. 1080).
Chaque noyau se divisant encore, il y a généralement alors à cbacune
des extrémités du sac, une masse protoplasmique renfermant deux noyaux
(secondaires). .
Chacun de ces deux noyaux secondaires se partageant aussi lui-meme
PiQ 1079. — Ovule anatrope, un peu après la fécondation. — R, raphé; C, chalaze Le
tube pollinique T est arrivé au contact du sommet du sac embryonnaire S, au fond
duquel sont les vésicules antipodes A, tandis que le sommet présente une vesicule ,
embryonnaire {æufj E, et une vésicule synergique V.
en deux, il y a finalement quatre noyaux (tertiaires) à chaque extrémité
du sac. , , ,
En pareil cas, d’après M. Strasburger, qui a observe avec le plus grand
soin les faits que nous reproduisons, dans chaque groupe de quatre noyaux,
il y en a généralement uu seul qui demeure libre ; et les trois autres,
entourés de protoplasma condensé, deviennent centre de formation consécutive
de cellules. ,
C’est à celles de ces trois cellules qui occupent le sommet du sac qu on
a donné le nom de vésicules embryonnaires (fig. 1079, EV).
Celles qui, à l’autre extrémité du sac, forment un groupe analogue, ont
reçu le nom de vésicules antipodes (fig. 1079, A).
"•i:
•r i
r i ^ f
‘ ■! ! f
b 'I '
7 k v
t
/k
" : k i
.J
->51
TTf. y .