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que la pesanteur était leur cause directrice. Cette tendance de la tige à
s’élever et de la racine à descendre a été nommée géotropisme, positif
Fig. 1048. — Roue de Knight, qu’un courant d’eau fait tourner dans un plan vertical. Les
jeunes plantes dirigent leurs tiges vers le centre de la roue et leurs racines à peu près
dans les prolongements de ses rayons.
pour la racine, et négat i f l a Mge. Si l’on place une plante dans la
direction horizontale ou oblique, le plus souvent la tige et la racine exé-
Fig. 1049. — Roue de Knight, tournant dans un plan horizontal. Les tigelles
se dirigent toutes vers sou centre.
€utent un mouvement angulaire, lent, pour prendre de nouveau la direction
verticale. On a expliqué ce mouvement par des inégalités d’accroissement
et par Vhéliotropisme. On désigne sous ce nom le pbénomène qui
se produit dans les organes qui reçoivent sur leurs diverses faces des
lumières d’intensité inégale; ils se courbent le plus souvent en tournani
la concavité de la courbure du côté de la lumière la plus intense. Ce mouvement
de flexion est attribué au plus grand développement que prennent
les tissus du côté qui est le moins éclairé et qui devient convexe ; toujours
est-il qu’il se produit là un mouvement. Or, dans certaines plafoes, il se
produit aussi un mouvement d’incurvation en sens in v e r^ , c est-à-dire
que c’est le côté le moins éclairé qui devient concave; et c’est là ce qiTon
a nommé l’béliotropisme négatif, par rapport au mouvement d’incurvation
inverse, qui est dit pos i t i f .
Les feuilles sont le siège d’un grand nombre de mouvements divers.
Les plus anciennement connus ont été désignés sous le nom de sommeil
F ig . 1050. — Sensitive (Mimosa pudica). Feuille décomposée.
des feuilles. Ils sont très fréquents, avec des intensités diverses, dans les
feuilles composées-pennées des plantes de la famille des Légumineuses;
ils se produisent aussi dans certaines feuilles simples et dans certaines
branches à cladoles qui simulent des feuilles composées par la disposition
de leurs parties. Dans les feuilles composées-pennées, par exemple, on
voit les folioles, au lieu d’être étalées, comme dans la veille, se rabattre
en descendant les unes contre les autres, ou s’appliquer en remontant
contre le rachis commun, ou encore se coucher sur lui en portant leur
sommet du côté de sa base. Dans la Sensitive (fig. 1050, 1051), si r em a ^
quable à cet égard, et dont les feuilles sont décomposées, à l’approche de
la nuit les folioles se redressent et s’appliquent contre les nervures secondaires
convergeant les unes vers les autres, à la façon d un éventai qu on
ferme, et le pétiole commun sé porte, comme sur une articulation, vers
la partie inférieure (quitte, il est vrai, à se relever au bout de quelque
BAILLON.
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