
même, comme nous l’avons dit, vite fermé ou effacé, uu liber, riche surtout
en pbytocystes tubuleux grillagés.
Si maintenant nous supposons qu’aux huit feuilles dont nous avons
admis l’existence, il vienne s’en joindre, uu peu plus haut sur la tige, une,
deux, trois autres, et ainsi de suite, nous verrons que le faisceau qui correspond
à la neuvième feuille, à le supposer, comme précédemment, partir
de la feuille pour descendre dans la tige, se porte d’abord obliquement de
Eio. 919. — Salsepai'eiUe. Coupe longitudinale passant par le milieu du faisceau représenté
dans la figure précédente. — p, parenchyme primitif; gg, gaine protectrice du faisceau,
faisant suite eu dehors à son liber; V, l’un des deux gros vaisseaux réticulés vus
en coupe transversale dans la figure précédente; C, vaisseau plus étroit, voisin de l’arc
générateur fermé. Au côté interne du faisceau (à gauche), sont des trachées, t.
dehors en dedans et de haut en bas vers l’axe de la tige ; que là, parvenu
en dedans du faisceau de la huitième feuille, il se dirige verticalement
en bas, puis en dehors, croisant obliquement le faisceau qui répond à la
feuille immédiatement placée du même côté au-dessous de lui, pour se
porter plus en dehors que lui, et redevenir vertical pour descendre en
s ’épuisant (fig. 915); que le dixième faisceau se comporte de même par
rapport à ceux des feuilles qui sont au-dessous de la dixième, et ainsi de
suite ; de sorte qu’un faisceau est d’autant plus intérieur en haut et d’auriv:
tant plus voisin de la surface eu bas qu’il appartient à une feuille plus
baut placée sur la tige. G’est du moins en vertu de cette théorie qu’on explique
jusqu’ici que, lorsque de nombreux faisceaux se sont disposés les
uns au dedans des autres, séparés par des espaces plus ou moins réguliers
de la gangue parenchymateuse primitive, ils sont en baut beaucoup plus
ténus et clairsemés à l’intérieur qu’à 1 extérieur.
Eig. 920. — Dragonnier (de l ’Orotava) très âgé et à tige très ramifiée.
A mesure qu’ils deviennent ainsi plus fins et moins nombreux, le parenchyme
médiiilaire primitif se montre relativement plus abondant, puis il
occupe tout à fait seul le centre de la tige, à moins que là il ne se déchire
ou se résorbe, comme dans les tiges creuses des Dicotylédones, pour
laisser libre une cavité centrale (fig. 916) qui est surtout prononcée dans
le chaume de la plupart des Graminées. On sait qu’en outre ce chaume est
coupé de distance en distance par des cloisons pleines qui correspondent
à l’insertion des feuilles et des bourgeons. A ces cloisons répondent des
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