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ses folioles se trouve remplacée par une paire de petits pétales. Quand elle
iTen compte que cinq ou quatre, c’est que deux ou une seule de ces pièces
se sont ainsi dédoublées. Les étamines du verticille extérieur, alternes
avec les sépales, sont aussi au nombre de trois, tandis que le verticille
intérieur de l’androcée se comporte comme celui de la corolle et est de
même composé d’un-nombre variable de pièces., Gbaque étamine est
formée d’un filet libre, inséré bypogyniquement, surmonté d’une antbère
basifi.xe, biloculaire, débiscente sur ses bords par deux fentes longitudinales.
Le gynécée est unicarpellé. Son ovaire est surmonté d’un style court
Fig . 2299, 2300. - Podophyllum peltatum. Rameau florifère; diagramme.
doiil lo sommet sc dilate cn une tête stigmatifère en forme de lame
lephce un grand nombre de fois sur elle-mèine. Dans l ’ovaire on observe
nue seule loge, avec un placenta pariétal longitudinal sur lequel s’insé-
rent un grand nombre de séries à peu près verticales d ovules borizontaux
>® micropjle tourné du côté extérieur. Le
fiuit ert une baie indelnscente, polysperme. Les graines, pins on moins
Z l Z Z 7 b “ “ “.•’'‘'p®"' ■*" Pl“ ®»»', renferment sous leurs téguments
un embryon qu entoure un abondant albumen charnu. Les Podophyllum
sont des herbes vivaces, qui se trouvent, l ’une dans l’Inde
terapeiec et monlucuse, l ’autre dans l’Amérique du Nord. Leur ti»e est
un rinzome souterrain, d’on s’élèvent des feuilles alternes, peltées L t
ineives et digitilobees. Leurs fleurs sont solitaires au sommet d’une sorte
de liampe qui porte plus bas une ou deux feuilles.
L’espece employée en médecine est le P. pel latum (fig. 2299, 2300),
plante vivace qui croît dans les lieux ombragés et bumides de Test de
l’Amérique du Nord, depuis la baie d’Hudson, le Canada, jusqu’à la
Floride et à la Nouvelle-Orléaiis. Sa portion oaérienne est représentée par
des rameaux berbacés, cylindriques, glabres, qui portent généralemeut à
un même niveau deux feuilles pétiolées, palmatilobées, à 5-7 lobes plus ou
moins illégalement et profondément dentés, penniveinés, glabres, membraneux
, et dans leur bifurcation une flenr portée par un court
pédoncule incurvé. Cette fleur est blancbe. Ses pétales, oblongs-obovales,
d’une odeur papavéracée très faible, sont souvent au nombre de dix; un
certain nombre sont incomplètement dédoublés et représentent une seule
foliole plus ou moins profondément bilobée. Les sépales tombent
ensemble sous forme de capucbon, d’un vert paie, veinés. Les intérieurs
sont blancs sur les bords et demeurent parfois indépendants des extérieurs.
Le fruil est une baie ovoïde, jaunâtre, lisse, d’une saveur acidulée
agréable, comestible, à placenta pulpeux, supportant de dix à trente
graines, inégalement ellipsoïdes, comprimées, d’un brun rougeâtre, finement
ponctuées. (Dimensions : rameaux aériens, 20 à 30 centimètres;
pétiole, 1 décimètre environ; limbe, 10-20 cent, de long et de large;
pédoncule, 2, 3 cent.; fleur épanouie, 45 millim. de diamètre; fruit,
4, 5 cent, de long; graine, 1/2 cent, environ.)
Fig . 2301. — Podophyllum p e ltatum. Rhizome.
La portion employée eu médecine est la tige souterraine qui, à l’état
frais, est représentée (fig. 2301) par des cordons, de la grosseur d’une
plume d’oie, renflés tous les 4 à 8 centimètres, en un noeud d’où partent
inférieurement d’assez nombreuses racines adventives, grêles, à ramifications
lâcbes, de couleur jaune pâle, et supérieurement un ou plusieurs
bourgeons dont le plus âgé généralement devient le rameau aérien dont