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TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
games, c’est la cellule terminale tie la fronde, de la lige, etc., qui forme
ce point; tantôt, comme chez les Phanérogames, il est constitué par un
groupe plus ou moins complexe de phytocystes, ou plus ordinairement
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F ig . 875. — Multiplication par dédoublement des pliytocystes d’une enveloppe ovulaire.
États successifs indiqués par les cbiifres 1 a 3 (Strasburger).
même par deux ou trois groupes superposés de phytocystes qu’on a encore
nommés cellules génératrices.
Il y a formation d’un fa u x tissu quand des cellules, d’abord indépendantes
les unes des autres viennent à se réunir en masse en se collant
les unes aux autres. Dans plusieurs Cryptogames, de même certains
tubes cloisonnés, d’abord indépendants, peuvent aussi se coller les uns aux
F ig . 876. — Spirogyra. Division des noyaux. Premiers étals dont la succession
est indiquée par les numéros 1 à 13 (Strasburger).
autres suivant leur longueur et former par leur réunion un faux tissu
parenchymateux ou vasculaire.
Lorsqu’un phytocyste doit se diviser en deux antres, et que son phytoblaste
possède un noyau, le protoplasma qui accompagne ee dernier
s’amasse en quantité très variable sur deux pôles opposés du noyau.
D’après les découvertes de M. Strasburger, la forme de celui-ci se modifie
alors graduellement, de façon à devenir celle d’un fuseau plus on moins
raccourci ou d’une sorte de barillet (fig. 875-879). On distingue dans ce
corps deux substances. Celle qui est cenirale représente ce qui subsiste du
noyau; on lui a donné, à cause de la forme qu’elle présente parfois, le
nom de plaque nucléaire; elle est assez souvent lenticulaire et biconvexe,
et elle absorbe fortement les matières colorantes. Chaque pôle^ du fuseau
est occupé par une couche de protoplasma qui s’unit à celle de 1 autre pôle
par des stries tendant à se rejoindre vers l’équateur du fuseau et qui ne se
laisse guère ou point du tout pénétrer par les matières colorantes.
Au niveau de cet équateur, la plaque nucléaire se divise en deux moitiés
égales qui s’écartent l’une de l’autre et se rapprochent cliacune d’un des
F i g . 811. — Spirogyra. Segmentation du noyau et écartement de ses deux portions. Division
du phytocyste (Strasburger). États successifs indiqués par les chiffres 1 a 7.
pôles du fuseau. Ces deux moitiés deviennent un jeune noyau. Quant aux
deux moitiés des corps striés, elles s’accroissent en général plus ou moins
de façon à gagner l’extrémité de la cellule.
C’est à r'équateur de ces deux portions striées que se forme plus tard la
cloison de cellulose qui séparera les deux nouveaux phytocystes l’un de
l’autre (fig. 878, 879). Cette cloison naît surplace dans toute son étendue,
par de fines granulations isolées qui se fondent ensuite toutes entie elles
en une lame commune.
Il y a souvent, en apparence, formation libre de phytocystes nouveaux
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