
. /kl iai î i i l ?
/r"
S ' / i l f c „ f. _
■ ' >‘5 '■ --a
'-■" . /S'H;ti« Bikki
"■ '^-1 to-tofïî
1 i ? à
to ■;:!%
Ì kto ■'plia'
I A
. ■'!.
. i V.
■; -ri s
%■ “ri
, 7 ::,;r
l ï l i e i
,4: 'ÿî
1 1 « :
!7
' % u;,i ■iito
déhiscente par deux fentes longitudinales. Le bord du disque fait saillie
en dedans de l’androcée el s’y découpe en dix lobes glanduleux, plus
ou moins saillants, répondant par paires à chacun des cinq sépales. Le
gynécée est formé de cinq carpelles, superposés aux pétales, et composés
Fig. 2088. — Spiroea lanceolata. Rameau florifère.
cbacun d’un ovaire libre, uniloculaire, atténué supérieurement en un
style dont l’extrémité, un peu dilatée, est chargée de papilles stigmatiques.
Dans l’angle interne de l’ovaire, il y a un placenta longitudinal
cà deux lèvres, sur chacune desquelles s’insèrent un nombre indéfmi
F ig . 2089, 2090. Spiroea lanceolata. Fleur, coupe longiludinale ;
diagramme.
d ovules anatropes, borizontaux, ou obliquement descendants. Le fruit
multiple, entouré du réceptacle et du calice persistants, est for.mé de cinq
lolhcules polyspermes. Les graines renferment, sous leurs téguments
membraneux, un embryon charnu, dépourvu d’albumen. Tontes les Spi-
lées analogues à celle qne nous venons d’étudier, et qui représentent le
type le plus parfait de ce genre, sont pourvues de feuilles calternes, simples,
accompagnées de deux stipules latéiriales, ou quelquefois totalement
dépourvues de ces organes, et ont les fleurs disposées en corymbes. Mais,
parmi les cinquante espèces environ que renferme ce genre, il y en a
beaucoup qui, avec l’organisation générale de celles que nous connaissons,
présentent, dans plusieurs de leurs organes floraux, des modifications
secombaires que nous devons maintenant signaler.
Les fleurs sont quelquefois tétramères. La forme du réceptacle est
quelque peu variable ; tantôt il a la forme d’une cloche ou d une outre,
tantôt celle d’une cupule peu profonde, très rarement celle d’un tube
assez long ou d’un cône renversé. La préfloraison des sépales peut êtie
imbriquée. Les étamines sont assez souvent au nombre de vingt-cinq ou
trente, plus rarement en nombre supérieur. Il est rare qu’il n’y en ait
qu’une quinzaine au moins. Le disque qui double intérieurement le réceptacle,
est quelquefois peu épais et à peine visible; ailleurs les glandes
dont nous avons vu ses bords découpés, deviennent tout à fait saillantes,
elles peuvent être, ou toutes libres, ou réunies deux à deux. Ce disque
s’arrête ordinairement d’une façon brusque en dedans du pied des étamines.
Mais dans plusieurs espèces berbacées les étamines s’insèrent, non
seulement en dehors de ses bords, mais encore sur toute l’étendue de sa
surface interne, depuis la base dn périantbe jusqu’auvoisinage du gynécée.
Les carpelles varient beaucoup de nombre et de position. Nous les avons
vus superposés aux pétale% qu’ils égalaient en nombre. Ils peuvent devenir
deux fois aussi nombreux et être superposés par moitié aux sépales et
aux pétales. Mais, ce qu’il y a de plus remarquable, c’est que ceux qui
se trouvent en face des pétales peuvent alors disparaître, et qu il ne reste
plus que ceux qui sont superposés aux sépales. Enfin, leur nombre peut
être indéfini, comme il peut aussi descendre au-dessous de quatre ou
cinq, et s’abaisser même jusqu’à un ou deux. Il est rare que les carpelles
ne soient pas tout à fait indépendants les uns des autres ; et parfois même
le sommet organique du réceptacle se relève en forme de pelit cône et
sépare tous les ovaires les uns des autres. Mais quelquefois aussi il y a
union dans une étendue variable de tons les ovaires ; si bien qu une
coupe transversale du gynécée, dans la moitié inférieure de celui-ci, peut
représenter un ovaire unique à plusieurs loges et à placentation axile. Les
ovules ne sont pas tonjours en nombre indéfmi, et horizontaux ou légèrement
descendants. Il n’y en a parfois que deux, comme dans la Filipen-
dule {Spiroea Filipendida L.), ou même un seul, descendants, avec le
micropyle extérieur et supérieur, complètement ou incomplètement anatropes.
L’un d’eux peut encore se relever et devenir obliquement ascendant,
avec le micropyle dirigé en bas et en dedans. Le fruit est tonne
d’un nombre variable de follicules on de gousses; et les graines renfei-
ment sous leurs téguments membraneux un embryon charnu, dépourvu
d’albumen ou rarement entouré d’une couche mince cbarnue. Les Spirées
■raviv;©!'!
: r i i '
■' ' 7 1
11'.-
■iiiU
tïi ..
il!:
îi'to