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278 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
ietir cüiilciiu divisé en plusieurs parties. Dans d ’autres iilantes, on
constale, au premier examen, que les vésicules reniermenl des parlies
bien disliiicLes. A la matière aleurique proprement dite (corps du grain)
se trouvent suriijoutés un ou plusieurs petits corps, désignés par M. Hartig
sous le nom dCalbines ou de n oyaux blancs. L’albine olTre généralemeni
la forme sphérique plus ou moins parfaite; elle est incolore ou blanrbâtre
et est enchâssée â nue profondeur variable dans une vacuole ou dépression
du corps du grain.
Quand elle est unique, elle est en général placée à l’extrémité étroite
d’une vésicule ovoïde (Pimis, Bryonia alba, etc.); il y en a quelquefois
plusieurs à cette extrémité (Hiciii, Viola odorata). On eu trouve souvent
sur deux côtés différents, ou sur deux extrémités opposées, dans les Buta
(jraveolens, Funiaria Vaillantii. M. Mascbke leur a reconnu une paroi
propre dans le Bertholletia excelsa. Nous sommes, de notre côté, parvenu
à démontrer nettement cette membrane d’enveloppe dans le Ricin et le
Bancoulier. M. Hartig a signalé, de plus, dans la vésicule, sous le nom de
cristalloïdes (voy. p. 274), des gioupes de cristaux rayonnants qu’on
distinguera surtout, après la dissolution de leur contenu, dans les solitaires
de quelques Cardiospermum et dans les Lupinus luteus. Amygdalus,
etc. Le même savant a désigné sous le nom de globides de petits
granules arrondis, groupés autour d’un globule central (Amygdalées, F i ik ,
etc.), mais qui ne seraient souvent que des groupes cristallins imparfaits
(M. Trécul). Nous n’avons parlé jusqu’ici que des grains à contours plus
ou moins arrondis; ceiiaiiies plantes, outre ces derniers, renferment des
grains ayant la même structure, mais limités jiar des lignes brisées : tels
sont le Chelidonium majus, les Sambucus, etc. (Rafinesque).
Ces grains, assez fréquents à nue certaine phase du développement,
perdent en général par les progrès de la végétation leur forme cristalliru'
pour revenir à l’aspect vésiculaire (M. Trécul). Il en
est ainsi dans VAsphodelus fistulosus. Nous retrouverons
ces formes cristallines plus nettement définies
en étudiant l’action de Teaii sur Taleurone.
Propriétés chimiques. — Toutes les variétés de vésicules
aleuriques offrent deux réactions caractéristiques
: la solution d ’iode dans l’eau, Talcool ou la
glycérine les colore en brun jaune ; et celle d’azotate
de mercure, additionnée de quelques gouttes d’acide
azotique, leur fait prendre une couleur rouge brique.
Ce sont Icà les réactions des matières azotées.
ITg. 851. — Ricin.
Crislalloïdeel globide
d’un grain
d’aleuronc.
Il faut remarquer que la paroi, les albines, les cristalloïdes et les globides
n’y participent pas, du moins eu général. L’aleurone est, dans
presque toutes les plantes, soluble dans l’eau, dans les acides, dans les
alcalis non concentrés et, quoique plus lentement, dans la glycérine,
d ’après M. Hartig. Llle est insoluble dans l’alcool, Tétber, les huiles
HISTOLOGIE VÉGÉTALE. 279
grasses et les essences; elle Test aussi (laus la potasse concentrée ; ee (,ui
tient à ce que la vésicule ne peut Ini emprunter de 1 eau (M. Trécul). La
potasse étendue en de certaines proportions donne lieu a un cunciix plie-
lioméne dans les vésicules du Hieiu et de VAleuntes, cl proliab ement
dans celles d’autres plantes. M. Rafinesque a observé que, tandis que 1 enveloppe
et le corps du grain se dissolvent, l’albine se liqucfle sous sa paroi,
par endosmose : ce que l’on constate en vojant, a un certain raonieiil,
le noyau central resté solide prendre le mouvement brovmien P^ q n a ^
dissolution complète. La manière dont les vésicules des dinereiiles pla .
se conduisent à l’égard des agents chiiniques est du
par suite, il est impossible de formuler des lots genera es. M. l ie c u l esl
cependant arrivé à les classer, en se fondant^ sur 1 .action ®
l’eau de l’eau iodée et de l’eau iodée très legerement loduree. I lemteic
classl : vésicules homogènes (saus albines).
liquéfiées par l’eau et colorées uniformément par I iode {Colutia, Be, be
Z ë g a ë , etc.) ; deuxième groupe : peu ou point l.queliees, eo orees
comme ri-dessus (Solanum nigrum, Sambucus, etc.). ;
vésicules munies d’albiiics. Premier groupe ; corps du grain liquéfié pa
l’eau ainsi que les albines (Silybum viriâe. Tragopogón pralensis etc ),
k k ’è r g r b i p e : le corps se liquéfie d.ans l’eau; les albinos restentintac es
et ne jaunissent pas (Phytolacca ie c a n i ra ,
troisième groupe : le corps ne se liquéfie pas, mats 1 alb.iie se lis
ordinairement très vite (L in um usitatissimum, divers I mu s , etc-), qua-
me groupe i le corps januit saus se liquéfier; les alb.ues, nisolubles
4 k . e s t e / blanches an contact de l’iode (VMa odorata), cinquième
»ronpe ; le corps et l’albine, insolubles, jaunissent dans 1 eau lodee ou
kdée-iodurée (Glaucium fulvum, Fuma r ia Vaillant,, etc.). Eu meme
“ m k qu’0.1 observe ces'phénomènes, on constate qu’un bon nom
de Jésieules aleuriennes prennent, sons l’innuenee de ' /
formes cristallines très nettes. Le système dn cristal la iie
niantes ■ ainsi c’est un rhomboèdre dans le Spargantum r am o s « « , c est
k k t l é d r e dans le Viola odorata; un hexaèdre dans le Ma gmh a r,-
petala • un cube très régulier dans les Casuanna, etc.; u n tetiaedre dans
Z » u s c o m m u a i etc. Enfin, des cristaux de systèmes Meri^n s
peuvent se trouver dans la même plante. Le R.c.n presente quelquefo
l l T Z l o è i c e s mêlés à ses tétraèdres; le Basella alba renferm des
hexaèdres et des prismes rbombotdaux, etc. Quand la A « « ) / /J )
m. rudiment de noyau cristallin, ce noyau se
sont les octaèdres du Nicotiana Tabacum, qu. se " 4 /™
comme appartenant à un système prismat.que rectangulaire (M. Trecnl).
Co,„position c h im i g u c . -U complexité des éléments qui eonslit™
vésicule aleurienne en rend l’analyse
connaissances sur ce point sont-elles jusqi.’a present a peu pies nulle..
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