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F R U I T
L’ovaire noué et ordinairement fécondé prend le nom de f ru i t . C’est
d’abord un fruit vert et peu volumineux. Il entre alors dans sa période
de maturat ion, qui se termine dans les circonstances normales, par la
maturité. Il y a des fruits qui ne sont employées en médecine qu’à l’état
de maturité complète; alors souvent ils sont ricbes en matières sucrées
et en substances odorantes ou sapides. D’antres ne sont, au contraire,
usités qu’à une époque variable de la maturation. Ils contiennent alors
le plus souvent des matières tanniqnes qui en font des médicaments
astringents, ou bien, comme celui du Pavot, un latex encore limpide qui
constitue l’Opium, et qui dans le fruit mûr serait beaucoup moins abondant
et à l’état concret. L’ovule, dans les mêmes circonstances, devient
nue graine, jeune d’abord, finalement mûre. On n ’emploie en général
comme médicaments que des semences complètement mûres.
On désigne sons le nom de péricarpe la portion du fruit qui enveloppe
la graine, ou les graines, suivant qne le fruit est monosperme, mt
disperme, trispcrme , poJysperme.
Baie. — Dans le fruit monosperme du Poivre noir (tig. 611), par
exemple, la graine est entourée d’un tissu cbaimu uniforme ; c’est le péricarpe
qui possède cette consistance molle. Un semblable fruit est une
baie. Certains Daphne (bg. 614), VAucnba japónica (fig. 615), arbuste
cultivé dans tons nos jardins, ont également une baie monosperme.
Le fruit du Muscadier a aussi un péricarpe entièrement cbarnu, avec
une graine contenue : c’est également une baie monosperme ; mais à sa
complète maturité elle s’ouvre suivant sa longueur en deux moitiés :
c’est une baie exceptionnellement débiscente.
Le fruit de la Vigne, le Raisin, est aussi une baie indébiscente ; mais
il renferme de nnê à quatre graines ; c’est donc une baie mono-, di-, tr i -
011 tétrasperme.
Les Groseilles (fig. 612) et les Figues-d’Indc sont aussi des baies;
mais elles renferment des graines nombreuses : ce sont des baies poly-
spermes.
Les baies du Poivrier, de la Vigne, du Muscadier étaient dans la fleur
des ovaires libres. Si donc leur sommet présente une étroite cicatrice,
c est celle du style qui est tombé. Ailleurs il persiste, en totalité ou en
partie, au sommet du fruit qu’on dit en pareil cas apiculé. Mais l’ovaire,
qui est devenu le fruit de la Groseille, de la Figue-d’Inde , du Goyavier
(lig. 613), était infère et renfermé dans la poche du réceptacle floral. La
baie est donc, en outre, formée en partie par le réceptacle devenu
cbarnu ; et, en pareil cas, on observe à son sommet, non pas un reste
fl’organe on une cicatrice, mais plusieurs, c’est-à-dire, outre la trace du
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style, celles du pêrianthe et quelquefois de l’androcée. La surface,
quelquefois large, qui occupe ainsi, dans Voeil du fruit, l’intervalle
F ig . ( i t i .— Poivre
noir. Haie. '
ITg. 614.— Daphne.
Haie.
Fie. 612. — Groseillier.
Baie.
Fie. 613. — Goijavier. Baie, coupe IT g. 6 1 5 .— Aucuba.
longitudinale. Baie.
compris entre la trace du style et celle des autres organes que nous
venons de mentionner, est Varéole, très large dans certains fruits (Nèfle);
la baie est donc en pareil cas plus ou moins largement aréolée.
ITg. 616. — Oranger, Finit coupé en travers, à pulpe formée par des phytocystes-poils
intérieurs du péricarpe, gorgés de sucs.
Dans les Oranges (fig. 616), les Gitrons, etc., la pulpe de la baie est
formée, non par le péricttrpe, mais par des sacs ou pbytocystes intérieurs,