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5>íi TRzilTÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
OU hermaphrodites. Leurs carpelles uniovulés sont au nombre de 1 à4, et
leurs étamines sont ou en même nombre que les sépales auxquels elles
sont superposées, ou en nombre indélini. Les vrais Sanguisorba, comme
le S. officinalis (bg. 2074-2076) (Pimpinella italica oíí.), iVont ainsi que
iMG. 2069 2073. Sanguisorba Poierium. Fleur f eme l le ; in f lo r e s c en c e ; fleur feme l le ,
coupe lo n g i tu d in a le ; fleur he rmaphrodi te e t c ou p e long i tud in a le .
4 étamines; mais les espèces de la section Poterium, comme la Grande-
Pimprenelle (S. Poterium H. Bn . — Poterium SanguisorbaL.) (fig. 2069-
2073), plante médicinale et culinaire, ont de nombreuses étamines, à
F ig. 2 0 7 4 -2 0 7 6 . — Sanguisorba officinalis. In f lo r e sc en c e ; fleur e n t iè r e
et coupe lon g i tu d in a le .
filets fréquemment très longs et exserts. Ce sont des herbes vivaces ou
rarement annuelles, à feuilles alternes, imparipennées, accompagnées de
stipules; à fleurs disposées en capitules ou en épis terminaux.
Ln Amérique, à la Nouvelle-Zélande, les Acoena, notamment TA.
Sanguisorba X a e l , et au Cap les CH//nrí¿a, plantes voisines des types
précédents, sont aussi indiqués comme médicaments astringents.
F r a i s i e r s .
Les Lraisiers (Fragaria) (fig. 2077-2082) qui ont donné leur nom à
la série des Lragariées, ont des fleurs régulières , hermaphrodites ou
polygames. Le réceptacle a la forme d’une coupe très évasée, à rebord circulaire
et à fond relevé en bosse, comme celui d’une bouteille. Sur cette
saillie centrale, véritable sommet organique du réceptacle, sont portés Icn
Fi g . 2077. — Fragaria vesca. Port.
carpelles, tandis que le périantbe et l’androcée sont insérés sur les bords.
Le calice est à cinq sépales, disposés dans le bouton en préfloraison valvaire,
légèrement rédiipliqiiée, ou rarement un peu imbriquée. Ln dehors
du calice se trouvent cinq folioles, alternes avec les sépales et formant ce
F ig. 207 8 , 2079. — Fragaria vesca. Fleur e n t i è r e et coupe lon g i tu d in a le .
I
qu’on appelle le calicule. Les pétales sont alternes avec les sépales, pourvus
d’un onglet très court, imbriqués dans le bouton. Les étamines sont
le plus souvent au nombre de vingt, et disposées dans ce cas sur trois
verticilles. Cinq d’entre ‘elles sont insérées en face de la ligne médiane
d’un sépale, cinq en dedans de la ligne médiane d’un pétale, et les dix
.autres sont placées de chaque côté de ces cinq dernières. Chacune d’elles
est formée d’un filet libre et d’une anthère biloculaire, introrse ou presque
latérale; chaque loge s’ouvre par une fente longitudinale. Un disque
glanduleux, plus ou moins prononcé, tapisse la surface interne du réceptacle,
depuis l’insertion des étamines jusqu à la saillie centrale que
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