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.JIQ TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
Les verticilles floraux sont souvent rapprochés les uns des autres et se
Fig. 231. — iMe/'oZom«. Réceptacle creux, allongç d’un côté en forme de cuilleron,
dont l ’extrémité (à droite) porte une partie disjointe du calice.
F ig. 2 3 2 .— Actoa. Réceptacle tubuleux, à
gynécée inséré excentriquement vers un
des bords de l’orifice réceptaculaire.
Fig. 233. — Tamarinier. Réceptacle floral
tubuleux ¡gynécée excentrique et inséré
vers un des bords de son orifice.
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rosette sur une tige très courte. Mais quelquefois aussi il y a une assez
grande distance entre les verticilles, et les entre-noeuds de séparation de
ceux-ci sont assez longs, comme il arrive souvent dans les Garyopliyllées
Eig. 2 3 4 ,— Hirtella. Réceptacle concave,
à sommet organique marginal.
Fig. 235. — Licania. Réceptacle concave,
à sommet organique un peu excentrique.
(fig. 238), les Grewia (fig. 243), certains Corchorus (fig. 239). Le calice
peut être éloigné de la corolle, et celle-ci des étamines (fig. 242). Ailleurs
encore un entre-noeud allongé sépare les étamines du gynécée; la colonne
qui supporte celui-ci prend alors le nom de Podogyne (fig. 244).
Insertion.
L’insertion relative sur le réceptacle des divers verticilles de la fleur,
insertion à laquelle on a attaché une extrême valeur, trop grande même,
trouvent au contact sur l’axe floral, comme les feuilles qui forment une
Fig. 236. — Cupliea. Éperon formé par la dilatation unilatérale du réceptacle.
pour la classification, dépend de la forme du réceptacle, laquelle varie
beaucoup d’une plante à l’autre, tandis qu’il y a .constance dans ce fait,
que le périantbe s’insère vers la base organique du réceptacle ; le gyné-
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